vendredi 12 novembre 2010

Six mois... si moi!

Il y a six mois que tu es parti, volontairement ou non, c’est une question qui restera à jamais sans réponse.  Nous sommes six mois plus tard, nous sommes à quelques jours de ton anniversaire. Plus que jamais tu es dans nos cœurs, dans nos mémoires, tu es là avec nous pour toujours.

Parler pour les autres en aucun cas, mais pour moi je peux le faire et je peux le dire. Un père qui n’était pas ce que tu voulais et qui ne t’a pas apporté ce que tu attendais, mea culpa ! Un père qui n’a pas compris comment tu fonctionnais, qui n’a pas su t’aider avec ça, mea culpa.  Je peux faire mon mea culpa pour bien des choses, mais pas pour le fait de t’avoir aimé et d’avoir essayé de faire le mieux pour toi. Aujourd’hui il ne peut y avoir d’autres coupables que tes parents, je suis l’un d’eux et je suis donc coupable. Je ne savais pas, mais je sais aussi que ce n’est pas une excuse. Je dois faire avec, comme toi tu as fait avec durant ces années ou chacun a fonctionné dans son coin. Aujourd’hui ton départ a obligé tout le monde à se voir, se parler, se rencontrer et vivre ensemble. Alors toi que nous avons si mal considéré durant des années, tu nous a donné à ta manière une ultime leçon…vivre ensemble !

Merci Swann !

dimanche 31 octobre 2010

L'heure

Mesure qui s’égraine et que l’on change à l’envi. L’heure d’été que l’on quitte ce week-end, pour l’heure d’hiver plus appropriée nous dit-on. Si belle ou si désagréable mesure, qui nous pourchasse tout au long de notre vie, et qui par là même la raccourci. 
Auriez-vous l’heure ? Locution utile, si on ne l’a pas, ou pratique pour aborder à tout va. La première heure, qui n’en a que l’on le nom, mais si belle à contempler. L’heure bleue que l’on nomme aussi en chien et loup, ce moment furtif ou le jour tel l’enfant capricieux, ne s’est pas encore couché, et ou la nuit espiègle, n’a pas encore daigné nous  plonger dans le noir absolu. C’est l’heure ! C’est toujours l’heure de quelque chose. L’heure de se lever, l’heure d’aller bosser, l’heure de l’apéro, l’heure de manger, l’heure de se coucher ou la dernière heure, celle qui sonne le glas de tout.
Cette nuit on a gagné une heure, alors je vais prendre le temps…mais ceci est une autre histoire. 
©Panikinfo2010

mercredi 20 octobre 2010

U2 Hot Dog à la choucroute !!!

La journée démarre tôt ce matin du  22 septembre. Le temps est clair sur Genève, le soleil inonde toute la région, nous allons pouvoir décoller avec une parfaite visibilité. Pour ma gazelle et moi cela à peu d’importance, mais pour la 3eme passagère de ce nouveau périple U2esque, c’est une première ! DeeDee (prénom fictif pour la narration) va vivre son baptême de l’air et elle est un brin « tendue ». Par de peur réelle, non ! Juste l’appréhension de l’inconnu, le sourire est figé, l’œil scrute, le geste est  imprécis… Bref, elle a un peu les miquettes.

Nous nous installons à bord de l’Airbus A-319 de Brusselsair… les réacteurs rugissent, l’avion roule « Take-Off ».  Bien calée au fond de son siège, les mains solidement agrippées aux accoudoirs, plus un mot ne sort de sa bouche jusqu’au moment où l’inclinaison de l’appareil ne permet plus le moindre doute. Elle aura alors à ce moment-là cette phrase profonde et murement réfléchie… « Hoouuu on est en l’air ! ». Séquence émotion LoL !

Passé ce moment intense, c’est l’émerveillement du spectacle que l’on peut admirer alors que l’avion prend de l’altitude. Le vol jusqu’à Bruxelles est cours et 50 minutes plus tard il est déjà temps de se poser. Pour le coup l’atterrissage est très doux, mais alors quel freinage. Je ne sais pas ce qui lui a pris à ce pilote, mais il s’est littéralement mis debout sur les freins !

Après avoir récupéré nos affaires, nous allons prendre train pour nous rendre en ville. Direction gare Nord de Bruxelles et première rencontre avec des fans de U2. Un couple sympa qui était dans le même avion que nous, et qui viennent eux aussi de Haute Savoie, sont là pour le concert du lendemain. La conversation s’engage, on parle de U2 forcément et l’on se réjouit d’avance du concert à venir. Le trajet s’en trouve ainsi fortement réduit, tant il est vrai que l’on n’a pas vu le temps passer. Un bref passage à l’hôtel, juste le temps du check-in et de se changer et hop départ pour le centre de la ville. De plus on a eu une info sur l’hôtel ou réside U2, alors pourquoi ne pas passer devant « au cas où ». Après avoir déambulé dans les rues, avoir fait un frugal repas, nos pas nous emmènent vers la Grand Place, au lieu Bruxellois.  Petite séance photo, puis je décide de trouver le fameux hôtel. Quelques dizaines de mètres plus loin nous apercevrons un petit attroupement devant un autre hôtel. Notre tuyau était pourri, U2 est ici dans cette hôtel que nous venons de trouver par le plus pur des hasards. Entre deux heures et deux heures et demie, nous allons faire le pied de grue devant l’hôtel.  A plusieurs moments il semblera que notre patience va être récompensée. Mais pour finir la Mercedes noire qui attend moteur en marche et porte ouverte s’avèrera être celle de Paul  McGuinness et sa nana. Il est temps de se bouger, car comme d’habitude je veux être sur le site du concert dès l’ouverture des portes.

Nous arrivons sur zone vers 17h30 et ni une ni deux, nous avons passé les contrôles en sommes dans l’enceinte du stade. DeeDee découvre The Claw. Les yeux écarquillés et le sourire béat il est clair qu’elle est soufflée par ce qu’elle a devant elle. Deuxième baptême de la journée, car après l’avion, elle va vivre son 1er concert et direct avec du lourd, du très lourd. Je crois qu’à cet instant elle comprend qu’elle va voir un truc qui sort de l’ordinaire, le vrai sens du mot « extraordinaire ». Pour nous qui sommes à notre 4eme concert de la tournée, retrouver The Claw et savoir que les Paddies vont apparaitre sous peu, reste un moment très intense. Alors je ne dissimule pas non plus mon plaisir de voir la tête de quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds dans un stade pour un concert, devant le gigantisme du plus grand show par le plus grand des groupes. L’occasion de voir aussi la ola, geste toujours joli à voir dans un stade bondé.

Nous sommes super bien placé en tribune basse au niveau du pied arrière gauche de The Claw, côté Adam. Une chose est évidente, nous sommes abonnés à ce côté de scène depuis le début, hormis Istanbul ou le hasard nous a placé sur la droite ! Ce concert nous donne aussi l’occasion de faire connaissance avec divers fans de U2 France et parmis eux Djjohnny grâce à qui j’ai eu ces bonnes places. Nous sommes en Belgique et comme il se doit la bière coule à flot, et surtout dans mon estomac. Principe de base de la physique, action égal réaction, je me vois donc contraint de passer par la case WC, pour pouvoir continuer ce remplissage d’excellentes céréales belge. Je suis donc principal en main, lorsque j’entends les notes de « Space Oddity » la chanson de Bowie… Cette musique indique que nos irlandais entre en scène.  Poussée maximale, Under Pressure, il s’agit d’en finir et vite, le reste au pas de course jusqu’à ma place pour les voir entrer sur scène, ouf ! Mais il s’en est fallu de peu.
Le concert j’aurai tendance à dire comme d’hab. ! Non je ne suis pas blasé, de loin pas. Quand je dis comme d’hab., c’est pour dire fabuleux, génial, exceptionnel, grandissime, sublime du bonheur à l’état pur. Depuis 1992, quand je suis à un concert de U2 j’ai des frissons, la chair de poule, l’émotion qui me submerge…ça doit être ça d’être un fan ! Et si c’est ça, alors nul doute que j’en suis un. Si je pouvais, ou plutôt si mon banquier me l’autorisait, je crois que je suivrai toute la tournée et que je me ferai tous les concerts. Je l’ai peut-être déjà dit, mais U2 est généreux, il donne sans retenue, il aime ce qu’il fait et il aime son public. Ce genre de chose se sent et donne une osmose entre le groupe et son public. Ce jour à la fin de  « With Or Without You », le public présent laissera Bono sans voix incapable de nous parler, incapable de reprendre la chanson suivante… le public remercie à sa manière un groupe qui est déjà entré dans la légende de la musique et qui vient de nous donner deux heures de bonheur.
Après le concert, dans le merdier de l’organisation belge pour avoir un métro, un sentiment de bonheur mêlé de tristesse car c’est pour l’instant le dernier concert de la tournée qui est dans mon agenda, et je ne sais donc pas « quand les reverrais-je…?!».

Le destin me donnera encore une petite chance dans cette journée du 23. Alors que nous flânons dans les rues, nous voyons devant l’hôtel une cohue énorme et les bras ornés d’appareil photos, se lever pour saisir l’insaisissable. On pige illico que U2 est devant son hôtel pour une séance de dédicace. Un nouveau pas de course, infiltration tactique dans la foule et hop je suis devant la barrière avec Bono à moins d’une mètre. Waouh, l’est petit l’ami Bono, bousculade, photos, DeeDee et gazelle en font de même avec Edge et Adam. Pour moi ce moment inoubliable le sera à double titre, puisque dans la bousculade un pickpocket m’a allégé de mon IPhone. D’un naturel méfiant et prudent là j’ai joué les groupies surexcités et je me suis fait avoir comme un couillon.
 
Que de souvenir dans cette escale belge et quelle chance pour DeeDee qui cumule toute les premières en moins de 48h ! Décollage pour Genève le 25, soit quelques jours pour se reposer à Bruxelles et passer du bon temps ensemble avec le plein d’image dans les yeux et d’émotion dans le cœur. Durant tout ce temps, il y avait un petit gars dans nos cœurs, qui depuis là-haut souriait l’air satisfait de celui qui a réussi un bon coup !


PS : Aux dernières news, une tournée qui repasserait par l’Europe se dessine, on reste aux aguets !
PS BIS : Ce n’est pas mauvais les Hots Dog avec de la choucroute dedans, mais c’est bizarre quand même… surprenant ces belges.

dimanche 12 septembre 2010

U2 in Istanbul

Bonjour à tous,
Le retour du stade a été laborieux et le réveil l’est tout autant ce matin. Pour vous donner un ordre d’idée le stade se trouve à plus de trente kilomètres des ponts du Bosphore ou nous sommes, et ce détail n’est pas sans importance.

C’est parti pour une petite explication de ce qui s’est passé hier ici à Istanbul. Je me souviens avoir vu des critiques assez fortes sur l’organisation du staff local à Paris, mais je crois qu’ils ne seront jamais à la hauteur du merdier turc. Oui je n’y vais pas de main morte car à ce niveau-là, j’estime tout simplement qu’il n’y a pas lieu d’organiser un concert dans cet endroit, je dirais même dans ce pays. Et que l’on ne vienne pas me dire « oui mais bon en Turquie c’est normal, c’est l’esprit local etc.. ». Il y a avec celui-là, quatre grands stades à Istanbul ou il est organisé de multiples évènements et ils s’en sortent, sans la gabegie d’hier !

J’ai acheté mes billets sur la prévente d’U2.com et j’ai été redirigé sur BilleTix le vendeur local. Tribune P à arrière de la scène dans les rangs du premier tiers presque centré, donc à priori pas si mal. Petit détail qui a son importance, j’ai payé le prix du billet plus quasi la même valeur en taxe car n’ayant pas d’adresse en Turquie. Donc les billets pour les étrangers en surtaxe, mais bon jusque-là je veux bien ! Nous sommes donc partis de la ville à 16h pour arriver aux abords du stade vers 17h soit à trente minutes de l’ouverture des portes. Notre porte se trouve à arrière du stade côté droit. Une entrée est pour les Red Zone et l’autre pour nous, nous voyons que c’est idem de l’autre côté. Ce qui me surprend alors c’est le nombre de personne sur place. Les Red et nous pour les deux côtés nous sommes à la louche moins de 500. Je n’avais pas percuté de suite, mais il est vrai que lorsque l’on connait l’effervescence autour d’un stade qui doit accueillir près de 80'000 milles personnes, les 500 clanpins que nous sommes paraissent dérisoires. Les portes ouvrent enfin pour les Red et nous pensons être à quelques secondes de pouvoir entrer aussi.

Mais au moment même où les stadiers nous demandent de nous lever pour nous faire entrer, un type du staff local débarque et stoppe tout. Il nous demande de reculer de 30 mètres pour avoir des explications. Lui en turc et un membre du staff U2 nous dise que suite à divers essais sons, nous sommes mal placés en arrière scène et que nous allons tous recevoir de nouveau billet surclassé dans les tribunes de côté ou même en fosse. Sur le coup les diverses personnes présentes sont plutôt contente de cette modification, de plus cela étant annoncé par un officiel U2 nous sommes confiants. Mais après de longues et interminables minutes, les nouveaux billets n’arrivent pas. Les stadiers ne savent rien et l’on voit bien que le stade se remplit que très péniblement. A vrai dire une dizaine de personnes par ci par là. Je pense alors que le problème est plus important que ce qui nous a été dit et il y a plus d’une demi-heure que l’on attend depuis le spitch du staff. Je décide que cela suffit et je vais alors pousser un coup de gueule vers les stadiers. Ras-le-bol d’attendre j’explique à tous les membres du staff présent que si Paris n’est pas l’exemple même de l’organisation et que le sale coup fait avec les portes en juillet démontre à quel point ils peuvent être cons, que malgré cela l’organisation française est largement supérieure, quand à celle de Houston y’a même pas photo. Des gens jusqu’alors sages et résignés qui viennent d’entendre que j’ai fait, Paris, Houston et bientôt Bruxelles ou je suis sûr que tout se passera bien, viennent à moi et me demandent ce que je pense de tout ça. Un groupe se forme autour de moi et j’explique alors ce qui semble devenir une évidence. Le stade n’est pas plein et même très loin de l’être. Ils ont tellement de place libre qu’ils veulent dégager l’arrière scène, car en plus le concert est filmé (5 cams en tout, pour qui pourquoi je sais pas). Depuis le départ je suis sûr que ce n’est pas une histoire de son, car on a entendu U2 en répet et cela passait plutôt bien alors qu’on était à l’extérieur.

Mon intervention va s’avérer payante, puisque seul au départ comme râleur, la fronde gronde maintenant et des turcs qui sont là se mettent à râler à leur tour, demandant aux stadiers d’appeler leur management pour régler le problème. La réponse qui arrive est « wait » et que le staff va nous informer. Je gueule dans mon anglais pourri que si c’est pour entendre le spitch du staff on le connait déjà. Nous avons tous des places numérotées et nous nous voulons qu’une chose « entrer et nous y installer » et que si il doit y avoir un changement de billet qu’il se fasse alors, mais vite, très vite car notre patience à des limites. J’ajoute que je vais relayer l’info de l’organisation pourrie en live sur les forums U2 pour que l’on sache partout dans le monde l’incapacité turque dans l’organisation d’un tel évènement Ce dernier coup de gueule provoque applaudissement et cris des gens présents, ils se mettent à en rajouter eux aussi, les stadiers voient que la situation n’est plus tenable et qu’il faut agir. Les téléphones sont alors mis à contribution et il est 19h00 quand enfin on nous donne de nouveau billet et que l’on peut alors entrer dans le stade. Mieux placé, je reste dubitatif car nous sommes au 2/3 de l’aile gauche côté Edge cette fois. Au passage lors de la fouille des sacs, la nana de la sécurité qui fouille le sac de notre amie, va habilement renverser les pièces de monnaie dans le fond du sac et subtiliser 90 livres turc en billet qui sont dedans… no comment !

La version officielle ici en Turquie dit que 60 milles billets ont été vendus. Le stade fait 76 milles places sans la pelouse, alors soyons clair tout de suite. La fosse pleine jusqu’à la tente sono, les tribunes haute quasi vide, les tribunes basse pleine à plus des 2/3, la tribune face très clairsemée et la tribune arrière totalement vide. 40 à 45 milles et un grand maximum à mon avis et je pense être bien plus réaliste que la version officielle.
Le concert… et bien comme d’habitude c’est U2, alors pour moi c’est que du bonheur que d’avoir cette chance une nouvelle fois de les voir. Et ce n’est pas cette organisation de merde qui gâchera mon plaisir je vous le garanti. La setlist vous la trouverez sur tous les sites U2 donc ce n’est pas moi qui vais vous la livrer. Les spitchs de Bono ont ici fait un four complet.
La partie Ang San Su Ki, n’a pas déchainé les foules c’est le moins que l’on puisse dire. La partie après C---- a eu droit à son four aussi. Lorsque la chanson termine en principe on a la spitch habituel « radio, Iran, radio Téhéran etc.. ». La chanson finie, défilement de caractère arabe sur l’écran, femme voilée et sifflet de la foule ! L’appel est modifié « radio Iran, radio Téhéran nous vous entendons, radio Palestine nous vous entendons, radio Israël nous vous entendons…radio Washington DC es que vous nous entendez ! » Pas sûr que le message ai beaucoup mieux passé que celui d’origine ! Mais un peu avant la tendance était déjà lancée avec le tout 1er four de la soirée. Bono remercie le ministre qui l’a invité et qui l’a laissé passer sur le pont du Bosphore, ce pont dira-t-il qui relie l’Asie à l’Europe, le passé au présent et qui ouvre une voie au futur, il ajoutera dans ces remerciements au ministre que il ne dira pas pour autant de quel parti politique il est. Un vote très important à lieu ces jours ici, et Bono c’est fait copieusement hué et sifflé. Le snippet d’A------ G---- n’a pas trouvé écho ici non plus, mais s’il faut comprendre sa valeur aux US, comme je l’avais déjà dit en Europe ou ici ce n’est pas emblématique.

Comme toujours c’est un concert de U2 de plus et cette joie immense, ces frissons sur tous les anciens titres et se plaisir sur tous les nouveaux. Un point positif ici, il en faut bien un, même si l’ultime four était un stade si peu rempli, chose impensable en Europe, le public turc a été à l’image de ce que sont les turcs, chaud, chaleureux, plein d’entrain et la foule chantait à tue-tête. Donc le côté ambiance était super. Le groupe avait une belle énergie et le show est bien rodé. Je ne dévoilerai pas la setlist, mais comme je le dit toujours, pour moi ils peuvent jouer ce qu’ils veulent c’est du pur bonheur. Je reste, après trois concerts, convaincu que M-- est le titre pour le terminer et Bono a promis ici qu’il reviendrait.

Comme je le disais au début, le stade est distant de 30 bon kilomètres et l’organisation pour le retour en bus, car il n’y a pas d’autre moyen hormis le taxi, est à l’image de toute cette organisation turque. Trois milles personnes qui attendent pour monter dans des bus que l’on charge un à un pour une destination unique en ville dans une zone où il est plus de minuit et qu’il n’y plus de transport en commun. Donc t’es gentil l’ami Bono, mais si tu reviens faire un concert ici, cette fois moi je ne viendrai pas !

Prochaine étape c’est Bruxelles et je fais confiance à nos amis belges pour une organisation impec et je me réjouis d’avance de venir les voir dans cette très belle ville, Wallons et Flamands ensemble pour l’amour de la musique de U2.

lundi 16 août 2010

Geneve Palma and Back!

Bon nous sommes reviendu de vacances, mais pas sans quelques péripéties que je m’en vais vous narrer histoire de vous faire marrer ! Ho putaing trop bonne celle là !

Bien commençons donc la narration… Après un booking tardif de notre voyage, genre 72h avant le départ, il est clair qu’en plein mois d’aout nous n’allions pas faire la fine bouche sur les vols proposés pour notre destination. Surtout que le choix était assez limité, du genre c’est ce vol aller et ce vol retour, sinon t’y va à la nage ! Donc l’aller Genève Palma via Bruxelles, logique avec 4h d’attente à Bruxelles, de quoi se taper une bonne carbonnade flamande et la digne Leffe qui l’accompagne. En résumé départ 11h30 arrivée 20h45, ben oui j’ai oublié de vous dire que l’attente à Bruxelles comprend aussi le temps de digestion et évacuation de la carbonnade, quand à la Leffe t’a de quoi écluser un tonneau minimum. Mais bon c’était cool ce détour Bruxellois ! Et le retour me direz-vous ? Impossible de faire mieux ! Que nenni, oui je sais plus personne n’utilise cette expression de vieux françois…ben moi si et pis c’est tout !

Le départ est fixé à 08h30 heure de Palma, genre la même que chez nous…ha haha je me gausse ! Deux plombes avant il faut être à l’aéroport soit 06h30, une bonne heure de trajet depuis l’hôtel, le temps de se bouger les miches, un brin de toilette, le solde de jus d’orange et le bouclage des valtouses sans oublier la marge de sécurité de tout merdage voulu ou involontaire. Chiotte faut mettre le réveil à 04h30, et dire qu’y en a qui se plaigne de se lever pour aller bosser…non mais !
Notre périple démarre donc, nous rendons la voiture de location et prenons notre vol de Palma en direction de Barcelone. Demi heure de retard, rien de problématique, on a 4h d’attente à Barcelone ce qui nous permettra même de voir les stars du Barça, et inutile de me demander qui, car j’en ai pas la moindre foutue idée. D’ailleurs s’ils n’avaient pas eu leurs maillots, la presse, la TV et les fans qui leur couraient au basque… (Ha haha au Basque et on est dans la Catalogne, l’es pas mal aussi celle là), je disais donc que je n’aurais même pas su que c’était eux. Bref nous sommes à 09h20 à Barcelone attendant patiemment notre vol de 12h40 pour… Francfort s/M. Vol dans lequel nous apprendrons que nous allons survoler… Genève. Hep, deux parachutes SVP !
Nous arrivons donc à Francfort vers 14h50 pour reprendre un vol à 16h50 pour Genève cette fois. Fin du périple ? Point du tout ! Notre A320 décolle avec 45mn de retard, soit, et alors que nous approchons de notre destination, certes un peu secoué (qui à dit Oooooooooorangiiiiina ! c’est nul, oui je sais !), notre pilote nous apprend que l’aéroport de Genève est je cite « geschlossen », du genre closed, fermé, chuiso, va poser ta m…  de coucou ailleurs…zone de crash prévue chez les frouzes coté Lyon. Tiens pour une fois que c’est les Genevois qu’envoient leurs bouzes chez les lyonnais et pas l’inverse ! Donc le pilote disais-je, nous annonce que la météo pourrie de GVA Airport (oui je maitrise plusieurs langues) rend un atterrissage impossible avant au moins 40mn et Genève demande un stack au dessus de l’aéroport durant ce laps de temps. Il nous informe (le pilote,… pff y’en a 2 qui suivent !) qu’il n’a pas assez de kérosène pour faire mumuse au dessus du lac avant d’aller voir au dessous du lac, donc il dégage fissa sur Lyon. Nous atterrissons à Lyon ou le pilote nous informe que le choix de la compagnie et de nous rapatrier sur GVA en car, il est 18h15 environ. Garé en zone voilou les oies de l’aéroport, le pilote nous tiens en live, informé de la suite des opérations. Génial, hip hip hip hourra, ils ont trouvé des cars, le blème ! Z’ont plein de cars et un chauffeur, ça va être juste on est près de 200 dans l’avion. Le pilote garde bon espoir de résoudre ce petit soucis (ben il a raison lui, y doit pas savoir que Lyon c’est en France ducon, pis pour organiser des cars et des chauffirs, oui les chauffirs sont originaires de l’irope di sud, juste après Gibraltar. Donc organiser des cars un samedi à passer 18h, y connait pas les 35h la cgt,la cfdt, fo et le syndicat des camionneurs lui hein !). Du coup il veut négocier (toujours le pilote) notre débarquement dans le terminal de Lyon. Voui, mais les emmerdes c’est comme les flics, ça va au minimum toujours par deux ! Lyon n’accepte que l’on débarque de l’avion que si nos bagages débarquent aussi (règlement à ce qu’il parait), mais voilà…des rampes à valtouses, ben y’en à plein…normal c’est un aéroport, pourri certes, mais un aéroport tout de même. D’ailleurs les avions se posent et décollent, c’est une preuve non ? Hé oui car c’est d’ailleurs la seule preuve que l’on a obtenu que Lyon est un aéroport, pisque j’voul’dit ! Mais oui, z’avez deviné, les petits futés ces lecteurs, y’a pas de bagagiste pour décharger l’avion…et si les bagages sortent pas, ben les passagers non plus, on vous dit c’est le règlement, pis en France sont à cheval sur le règlement (surtout si ça les arranges). Le pilote nous informe (à chaque intervention de notre commandant de bord, il est important de noter que sa voix se décompose toujours un peu plus), dépité, ravagé (oui moi aussi !) par le déses_poir(e) (d’être pris pour une), notre brave pilote nous dit savoir que le plein de l’avion est en cours, que Genève l’informe qu’un slot pour poser est éventuellement…peut-être possible dans 40mn et que dès le plein fini (la voix est désespérée), il a décidé de décoller pour GVA car il a compris qu’ici Lyon (les français parlent aux allemands….Bzzgrgrgzzz Allez vous crasher chez les grecs), y’a rien à faire, à part le plein à 19% de TVA (MSWT en Deutsch), pas fou les galapiats !  Bref il est 21h et nous quittons Lyon que je n’aurais vu que du ciel et un coin de béton du parking (pas en zone bleue j’espère sinon 2h30 sur le tarmac va avoir une prune papy Lufthansa). Quatrième et dernier atterrissage de la journée, Genève…enfin, il est 21h30 ! Je vous jure que ce pilote préférera cent fois amerrir sur le Léman plutôt que retourner à Lyon, il est allemand, il aime donc les saucisses, mais pas celle de Lyon.

Au fait je vous ai pas dit Palma – Genève c’est 1h30 de vol !

PS: Mumu valtouse pas à GVA à l'atterissage, il faudra 48h pour enfin la retrouver et la récupérer, ainsi que les ptis cadeaux qui sont dedans pour ceux qui y ont droit...quoi Mumu? Mais non j'ai rien dit!...Enfin j'ai pas dit qui! 

dimanche 16 mai 2010

Swann 27 novembre 1987 - 12 mai 2010

C’était une nuit d’automne froide et humide, un taxi apeuré qui roulait trop vite. Peu après tu pointais le bout de ton nez, juste le temps de faire connaissance. Et déjà tu les faisais toutes craquer,  c’était un signe et c’était ton nom. Nous étions encore des enfants et toi tu étais déjà notre deuxième. On était invincible et on pensait tout savoir, tu peux nous en vouloir, on avait à peine plus de vingt ans. Ce métier inconnu d’être parent on le croyait facile, quelques couches à changer et des bisous à donner. Mais dès lors que l’on savait tout, les erreurs de la vie, sans n’en oublier aucune nous les avons toutes commises. Dans cette vie séparée, nous avons chacun, sûr de notre jugement, essayé de faire de notre mieux. Nous te devions la sérénité de l’enfance et nous t’avons donné le champ de bataille d’un amour trop jeune et ravagé.
Malgré tout cela, nous t’avons aimé comme toutes celles et ceux qui t’on connu, car derrière tes frasques il y avait toujours ce garçon tendre et sensible qui nous faisait tous craquer.
Il est trop tard pour regarder en arrière et contempler la somme de nos erreurs, il est trop tard pour réparer aujourd’hui ce qui pèse dans nos cœurs.
Tu nous as quitté à cet âge ou l’on brule la vie par les deux bouts, l’âge que nous avions quant tu es né. Trop tôt, trop vite, tu laisse un trou béant dans nos cœurs meurtris à jamais, tout s’efface et il ne reste que la douleur de ton départ.
Ou que tu sois à présent nous ne pouvons qu’espérer que tu y sois serein et que tu protèges tous ceux que tu as aimé…

Je t’aime