jeudi 22 septembre 2011

From LA to LA

La boucle est bouclée. Nous allons faire des visites et du shopping à Los Angeles aujourd’hui. Dans la journée peut-être un passage par Venice Beach si le soleil est de la partie. Hier à notre arrivée à LA nous sommes passé par Malibu et actuellement la cote est sous une brume océanique qui donne un temps gris et couvert, même si par ailleurs il ne fait pas froid.

Ce fut tout de même la surprise de ce voyage. La météo ! Celle que nous n’avions pas pris en compte, tellement ces régions ne souffrent d’aucune saute d’humeur climatique, nous a pourtant réservé une surprise. Depuis notre arrivée, seul le centre sud (Texas et Oklahoma) ont eu chaud voire même très chaud, avec de nombreux incendies. Juste après notre départ de Vegas, nous avons vu que durant plusieurs jours la ville à été traversé de violent orage. La plus petite rigole de la ville se transforme alors en un torrent déchainé, car rien n’est fait pour qui ne se produit quasi jamais.
Durant tout notre séjour nous avons jonglé avec les shorts tee shirt et le pantalon avec jaquette légère. Entre 15 et 35C°, c’est le maitre étalon de notre traversée, avec des pics plus bas ou plus haut en fonction des lieux traversés. A 2C° en pleine montagne et de nuit nous avons touché les 40C° dans le désert. Des contrastes fulgurants sur à peine quelques heures. Le choc thermique est ici de toute manière une règle immuable. Passant de la rue de 30 à 40C° au réfrigérateur des magasins ou hôtel avec des clims à fond qui vous balancent un timide 18C°.

Une fois de plus l’Amérique des contrastes et des extrêmes. Cette Amérique qui étonne dans sa démesure et excelle dans le meilleure comme dans le pire. Dans quasi tout les débits de boisson nous avons du donner notre passeport pour y entrer et consommer un verre de vin ou une bière, mais dans le même temps nous aurions pu acheter un pistolet dans le Wal-Mart du coin (chaine de supermarché US). Des hôtels militant pour l’économie de l’eau dans l’ouest américain et des paysans qui font fonctionner leurs systèmes d’irrigation alors qu’il a plut toute la nuit. Des villes qui ont le plus grand nombre de taxi hybride que je n’ai jamais vu, Toyota à la cote ici, et des pick-up à trois ou parfois même quatre essieux qui bouffent la mer et les poissons à chaque fois que tu presse sur l’accélérateur.

Mais cette Amérique de la démesure à aussi ces bons côtés. Ici tout est conçu en XXXXL. Avec une voiture normale aucun soucis pour se garer, les places sont large et profonde. Les routes et autoroutes idem et même avec beaucoup de trafic les 4 à 7 voies permettent de rouler sans trop de problème, j’en ai fait l’expérience dans plusieurs villes traversées. Les fringues aussi, car ici un européen moyen fait du S au pire du M, les chanceuses font du XS. Alors en rayon quand vous croisez un tee shirt 4 XL, vous avez l’impression d’être chez Décathlon rayon camping. Bref vous l’aurez compris, l’Amérique c’est avant tout des contrastes et des contradictions, mais la découvrir reste magique.

mercredi 21 septembre 2011

Here we Gooooooooooooooooooooo!

Combien de fois elles ont entendu ça les filles… Je finissais mon dernier article par cela, alors il faut bien une petite explication.

Comme tout les gens qui me connaissent le savent bien, je suis quelqu’un de très patient. Donc lors d’un arrêt, essence, bouffe, pipi, boissons ou même le tout combiné, pour moi l’opération est rapide. Je sais toujours ce que je veux, boire, manger, acheter ou faire, donc pas de problème. Mais les nanas…ouille ! Quand ce n’est pas une qui est la traine, ben c’est l’autre. T’es allé pisser, t’acheté un Dr Pepper, t’a fait le plein de la voiture, il est d’ailleurs étonnant de voir comment cela fonctionne. Toi tu t’arrête pour faire le plein de la voiture et tu en profite pour faire ta vidange personnelle. Parfois même tu achète une boisson pour être sûr de ne pas rater les WC de la prochaine station perdue en plein désert d’Utah ou d’Arizona. Il faut d’ailleurs noter que les WAWA de trucmuche City sont bien souvent plus clean que bien des lieux d’aisance de chez nous.

Bref, pour en revenir à nos tortues de service, au moment ou tu a tout fait et que tu es prêt à tourner la clé de contact, t’en a chaque fois une qui est à la strasse… La petiote fume sa clope à cent mètres de la station tout en pianotant nerveusement sur la tablette pour voir si y’aurait pas du wifi à Tagazou Town, alors même que le bled, qui consiste en une station essence et deux baraques de bois sur le point de s’effondrer, n’existe ni sur le GPS et encore moins sur la carte. Parfois tu sublime ta chance. L’une est restée dans la voiture et l’autre vient d’écraser sa clope en plein désert, risquant au passage de foutre le feu à 12 milles hectares de broussailles qui n’ont plus senti la moindre goutte de flotte depuis sa naissance. Bref elle chope la poignée et entre dans la caisse, avec son haleine de cendrier froid. Donc tu pense à juste titre que tu vas démarrer. Ben non, c’est en générale à ce moment que la seconde décide qu’il lui faut acheter une bouteille d’eau ou que les ouaoua l’appellent… Fouck !!!
Et c’est comme ça pour tout. Du coup j’ai pris l’habitude de faire ce que j’ai à faire et de balancer « Bon alors on y va ! » ce qui a le don de les agacer et de les stresser un peu.

Mais bon je dois avouer que ce qui marche assez bien avec une seule, quand elles sont deux cela devient bien plus compliqué…

Donc Here We Go au départ de Reno, route à l’ouest direction l’océan pacifique. Nous l’atteindrons au coucher du soleil et nous auront la chance d’entrevoir le Golden Gate Bridge dans le dégradé de couleur allant du jaune au violet. Superbe. Oui nous sommes à San Francisco. On distingue au large The Rock, la fameuse prison d’Alcatraz. Les rues en escalier de la ville et sa zone marchande et piétonne, il fait beau et chaud et nous avons passé la première partie de la journée à San Rafael, à vingt minutes de la ville, pour une visite de famille.

Pour la petite histoire, et une nouvelle fois dans ce périple, je veux ici donner ma vision sur ces affreux américains. Notre périple n’est pas encore fini, mais comme en 2009, partout durant notre voyage, nous avons rencontré des gens charmant, sympa et toujours prêt à donner une info, un détail ou une anecdote qui change tout. Loin des clichés, loin des séries ou des reportages très sélectifs des TV européennes.

Nous avons quitté Frisco pour tailler la route en direction de Los Angeles en début de soirée. Nous allons faire la « one » à savoir la route qui longe la côte pacifique et va nous emmener à LA. En chemin nous nous sommes arrêtés à Monterey pour passer cette nuit et repartirons demain matin. Quelques arrêts pour contempler cette côte durant notre route et vous donner des images de cette belle côte. Va juste falloir que je fasse booster les cocotes pour que les arrêts ne deviennent pas des étapes…bon après avoir écrit ça sur elles, je coure me barricader dans les chiottes, car je crains les représailles féminines…allez je blague…ou presque :-)


Today is DeeDee (alias GiGie) journey…

Ce matin elle démarre en se brulant (léger, juste de quoi la réveiller et la faire gueuler un coup) avec la cafetière, on continue quant elle s’est pris le lustre dans la tronche en allant à la fenêtre (faut avouer que le lustre était très très bas…elle est pas bien grande vous le savez), donc pour faire un tout elle se coince les doigts en fermant la dite fenêtre et en tirant le rideau avec le baguette prévue a cet effet, l’engin récalcitrant décida de lui revenir en pleine tronche. La tête, les mains, les doigts le visage manquait alors les pieds, lacune comblée quelques instants plus tard en retournant sa valise sur son orteil. Et pour une fois tout cela en super rapide puisqu’il ne lui fallut que moins de 15 minutes pour bâcher le tout…comme quoi quant on veut on peut LOL. Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin, bande de petit veinard.
A Frisco le Fischerman’s Wharf zone grouillante de monde près de l’océan. Boutiques, restos et touristes, des milliers de personnes sont là chaque jour. Le vacarme de tout cela ajouté aux divers oiseaux marins qui survolent l’endroit. C’est alors qu’un cri déchire cette fausse quiétude portuaire…MAIS HEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU........!!!!!!!!
Deedee vient de se faire pisser dessus par un goéland. Son bras dégouline d’un liquide qu’elle décrit elle-même de « chaud » (appauvrissement vocabulaire dû au choc post traumatique) suppliant Gazelle de l’essuyer et de sortir son désinfectant pour les mains. Des kilomètres carrées de quai, des milliers de clampin, ben l’oiseau l’a choisi elle…et oui y’a des jours comme ça…et pour certain y’en a souvent !

lundi 19 septembre 2011

De l'église au vice...

Nous avons donc passés la nuit à Silverthorne à un peu moins de 3'000 mètres d’altitude après notre promenade montagnarde de la soirée. Pour redescendre dans la vallée en direction de Salt Lake City, nous avons eu la chance de traverser la très célèbre et très huppée station de Vail.

C’est une magnifique station avec des pistes que nous avons vues totalement vertes mais qui recouvertes de neige doivent être un régal pour tous les skieurs. Entre soleil et nuages, entre averses et éclaircies, la lumière donnait encore plus d’éclat à ce magnifique endroit. Par contre pour ce qui est de la température, nous étions heureux de retrouver enfin la plaine et le désert en Utah un peu plus chaud que les endroits que nous venions de traverser. C’est ainsi que nous sommes arrivés en début de soirée à Salt Lake City.

Sur notre chemin, nous avons visités Arches Canyon, célèbre comme sont nom l’indique pour ces arches de pierres rougeoyantes à la fois si imposantes et si fragiles.

La visite de Salt Lake et très impressionnante… Nous sommes allés à Temple Center, le cœur de l’église Mormone. Toute la ville est à l’image des mormons que vous avez croisé un jour ou l’autre par chez vous. Chemise blanche et cravate pour les messieurs et jupe en dessous des genoux pour les femmes. Même les brins de gazon sont au garde à vous et taillé aux millimètres près. La ville dégage un calme et une sérénité qui pour certain fait un peu froid dans le dos. Pour ceux qui ne connaissent pas, le centre mormon de Salt Lake possède la plus grosse base de données généalogique du monde. Si vous avez eu un jour les deux mecs en costar cravate et pince à vélo derrière votre porte, alors votre nom est votre adresse, est à une quasi certitude dans cette base. En quittant la ville nous nous sommes dirigés vers la marina de Salt Lake.

Extrêmement salé, ce lac est gigantesque, même pas possible dans voir l’autre rive. Un peu partout des cristaux de sel de 5 à 10 cm de long sur 5mm de large, j’avais rarement vu cela. Sur plusieurs dizaines de mètre le lac est peu profond, juste de quoi faire un bain de pieds et nous n’allons pas nous gêner pour en profiter. Ce lac collé entre montagne et désert dégage la même impression que la ville, calme et sereine, mais que cachent les deux ?

Nous taillons la route vers Reno. Et là, tailler la route est bien le mot. La traversée depuis Salt Lake va prendre un moment, et je vais engloutir quasi d’une traite les près de 900km qui séparent les deux villes.
Si Vegas et la capitale clinquante des jeux et du vice, Reno et sa petite sœur du nord, plus sage, moins ostentatoire, mais toute aussi Sin City que l’autre. D’ailleurs si Vegas est Sodome, nul doute que Reno soit Gomorrhe. Moins de fille à moitié nue et plus de déambulateur, il est vrai que la moyenne d’âge n’est pas la même.
Nous descendons au Silver Legacy, superbe hôtel pour juste 50$ la piaule. Un peu de jeu, perdu ! et nous allons partir pour San Francisco dans quelques instants et le parc des Séquoïa géant. Comme je le disais aux filles, on n’est pas tout net… des milliers de kilomètres pour voir des cailloux et maintenant pour aller voir des arbres… j’te jure !!!

Au passage, et pour la petite histoire, nous avons déjà fait 5500km dans notre périple et c’est pas fini… allez hop les nanas… Here we go !!!!!!!!!!!!!!!!!

samedi 17 septembre 2011

Le chemin de traverse

Après tout ce que je vous ai conté, vous vous êtes dit « là pour le coup ça va baisser en intensité…forcément ! ». Dans une certaine mesure, j’aurai pu être d’accord avec vous, et pourtant…

Après un passage par Denver, la sortie de la ville fut laborieuse. Embouteillage sur des kilomètres, et Lilly (pour ceux qui n’ont pas lu le trip 2009…allez-y de suite) et pour les autres ils savent bien que c’est le petit nom que nous avons donné à notre fidèle GPS. Donc Lilly a décidé que depuis Denver pour aller à Salt Lake il fallait passer par le Wyoming soit la route nord ce qui n’était pas dans nos plans. Impossible pourtant de faire demi-tour pour Denver. Les bouchons sur l’autoroute ne donnaient pas ce choix. Nous en avons donc fait un autre, et pas des moindre.
Il y a des choses qu’il vaut mieux dire après les avoir faites. Au risque dans le cas contraire de se faire souffler dans les bronches.

Vous vous souvenez de Stallone dans « Cliffhanger », un guide de montagne. Des scènes à couper le souffle et presque tout de nuit ! Pas impossible que les meilleurs d’entre vous, en géo US commence de comprendre ou je veux en venir. Pour rejoindre l’autoroute sud depuis Denver alors que vous êtes sur la nord, il y a le demi tour (impossible je vous l’ai déjà dit…pff y’en a deux qui suivent comme dab) ou une petite route à 25 – 30 kilomètres de Denver qui traverse un parc national. Et nous sommes, a cause de notre timing arrivé vers 19h30 à l’entrée du parc qui, à priori, traverse un joli petit massif montagneux.
En fait il s’agit du Rocky Mountain National Park et sans connaitre cette petite subtilité nous allons commencer à le traverser, ou plutôt devrais-je dire, à faire son ascension.
Oui ascension sur une route de montagne nous avons atteint le sommet vers 21h00 dans une nuit d’encre, et à une altitude de plus de 3700 mètres. Quelques résidus de neige sur les bords de la route et une température de 2C°. On avait quitté les 27C° de Denver depuis quelques heures à peine. Bon on l’a pas fait à pied, mais j’en connais un paquet qui n’auraient pas fait la route, on a d’ailleurs dépassé un chauffeur 4X4 pas bien sûr de lui… Ok le trajet fut pénible, mais quand vous allez savoir la suite...

Dès l’entrée du parc on stoppe pour voir un groupe de trois Wapiti (genre de grand cerf) superbe, dont un s’approchera à 50 mètres environ et nous gratifiera de son brame à plusieurs reprises. Ensuite nous verrons un troupeau de femelles d’une dizaine d’animaux. Dans la descente un assez gros animal qui fuira devant nos phares. Une recherche web nous fait penser qu’il s’agissait d’un couguar, mais impossible d’en être sur. Puis à nouveau une rencontre avec un grand mâle Wapiti à moins de 20 mètres dans la lueur de nos phares une nouvelle fois. Quelques secondes et l’animal disparait dans les bois. Bien plus bas un jeune mâle et une femelle tenteront de traverser juste devant notre voiture. Une faible vitesse et un freinage énergique me permettra de les éviter, mais de les voir à moins de 5 mètres, génial. Ils traverseront juste derrière nous quelques secondes plus tard.

Alors un peu taré, oui certes, mais quelles émotions que de voir tout cela, sans compter la vue sur la vallée à 3000 mètres en short en en Tongue…mdr ! Ça n’a pas de prix, pour le reste il y a vous savez quoi.

vendredi 16 septembre 2011

Utah - Arizona - New Mexico - Colorado, on arrête pas de changer d’état...et d'heure

Après la baffe du Grand Canyon, allions nous être déçus par Monument Valley ? Que nenni ! La région du Four Corner (Arizona, Utah, Colorado, Nouveau-Mexique) est juste sublime. Pour info le Four Corner est toute la zone autour du point central qui rejoint ces 4 Etats.

Durant la traversé de toute cette région, des kilomètres et des kilomètres de roches rouges de terre rouge, lavés par des orages récents. On comprend alors pourquoi les habitants de ces régions furent appelés les peaux rouges. Pas un endroit où cette couleur ne soit pas visible, en poussière ou en bout, collée jusque sur les toits des voitures, probablement pour nous rappeler que ces lieux appartiennent à la nation Navajo.

Après Monument Valley, nous nous sommes dirigés en direction d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Rattrapés par la nuit et l’orage qui nous poursuit, nous nous sommes arrêtés un peu avant dans la ville de Gallup. Fatigués de cette longue journée, nous avons eu bien du mal à trouver un hôtel dans cette ville au demeurant banale.

Au final heureux et contents, nous trouvons un hôtel pour un repos bien mérité qui sera de très courte durée puisque nous nous apercevons un peu tard que nous sommes à côté de la voie ferrée, et que si le bruit des trains est supportable, celui de leur long coup de corne de brume toute la nuit est exécrable. Au matin, la tronche un peu tous décalquée par une nuit passablement perturbée, nous nous jurons de prêter plus attention à l’environnement de notre hôtel lors de notre prochain, arrêt. Après un passage d’Albuquerque à Sante Fe, nous commençons la remontée sur le Colorado, des plaines sauvages gigantesques, des troupeaux de vaches et de chevaux dans les pairies, et surtout une trentaine de chevreuils ou bestioles approchants, qui nous faisaient le spectacle de gambader et brouter à côté d’un troupeau de vaches. En voir autant réunis au même endroit est une vision rare que l’on ne trouve même pas dans les parcs animaliers.

Nous arrivons à Pueblo, première ville importante du Colorado sur notre chemin, à la tombée de la nuit. Notre quête pour un hôtel recommence et nous trouvons à la sortie de la ville un hôtel et quelques restaurants dans une zone à priori calme.
Heureux de trouver une belle chambre pour une zone modique, nous allons passer la nuit dans le Sleep In de la ville. C’est une fois nos affaires déballés, notre installation effectuée que nous nous apercevons que la voie de chemin de fer passe à environ 20 mètres de nos fenêtres.
Quand on est poursuivit par quelque chose, je vous dis même pas…

Pour cette fois forte heureusement, cela sera plus supportable car les trains ne sifflent pas lors de leur passage et au final seul deux ou trois train passeront pendant la nuit, mais bon je vous dis pas ce sont des trains Américains, 5 locomotives, 250 wagons, ils mettent 25 minutes pour passer. Promis la prochaine fois on fait le tour de l’hôtel avant de prendre la chambre. Ou on fera le road trip en train !

Nous allons prendre la route pour Denver pour un bref arrêt, puis continuer notre chemin en direction de Salt Lake City. On ne va pas trop s’attarder dans ces régions car les parcs du nord de la Californie nous attendent avec impatience. Après des milliers de kilomètres pour voir des cailloux, nous allons refaire des milliers de kilomètres pour voir du bois ! Nous affichons d’ailleurs déjà plus de 3'200 km parcourus.
Arrêt obligatoire pour les filles dans les Outlets de Denver. Les valises qui déjà ferment mal, vont continuer à souffrir. Pour ma part, après avoir perdu non pas des kilos, ça ya pas de risque aux Etats-Unis, mais de la thune à Vegas on fera un petit arrêt à Reno pour tenter de se refaire.

mercredi 14 septembre 2011

Ok on efface tout et on recommence !

Ce matin le soleil est de retour, donc une dernière tentative pour le Grand Canyon. A 8h30 tapante on est à l’héliport et super coup de pot on arrache les 3 dernières places pour le vol de dix heures. A l’heure dites nous sommes là prêts à embarquer sur un superbe hélico.
Angie est juste à côté du pilote avec un couple Italien de l’autre côté. A l’arrière un couple d’anglais et Murielle et moi. Info de sécurité d’avant vol, usage du système de communication interne de l’hélico et hop on décolle…pour 50mn.

On survole Kaibab forest durant 5 à 6mn avant d’arriver sur le Grand Canyon….et là que dire !
Hormis un « Ô putain » qui venait du cœur et des tripes d’Angie, il n’y a pas de mot pour expliquer et décrire ce que nous avons eu la chance de voir. Oui là tu effaces tout et tu recommence. Le compteur émotionnel à zéro, tu vas devoir après une pareille expérience te reconstruire une échelle d’émotion.
Je pense que nous avons vécu l’un des plus beaux spectacles que la nature puisse offrir, quelle chance et quel pied.

Je vais arrêter là d’écrire et Angie, Mumu et moi allons poster un max d’image et de film sur ce que l’on vient de vivre, et je ne peux que vous souhaiter de le vivre à votre tour.

En direct de Holbrook Arizona, juste à côté de la forêt pétrifiée, on vous envoie à tous plein de bisous.

mardi 13 septembre 2011

La magie opère

Nous avons passé deux nuits à Vegas au Bellagio. C’est indescriptible, on dépasse les superlatifs possibles. Alors bien sûr tout le monde connait les fameux hôtels de Vegas, à l’image de cette mentalité américaine qui consiste à avoir toujours plus grand que le voisin.
A Vegas c’est exactement ça à la hauteur d’hôtel au budget de construction qui dépasse le milliard de dollars. Ok c’est superbe…passons à autre chose.

Vegas c’est l’extravagance à outrance. Le mauvais gout porté de la tête au pied par des filles, des femmes de tous âges et de tous milieux. Et quand je dis porté, j’exagère un peu, car parfois il y si peu de tissu qu’il serait même difficile dans faire un maillot de bain ! Et les mariés à Vegas… une vraie institution. On croise des mariées en robe blanche, un peu partout. Dans les casinos, les restos, sur le strip, dans la rue à la recherche d’on ne sait quoi. Même une à la sortie d’un hôtel, portable en main et l’air pas contente, poursuivant son futur peut-être en train de ce marier avec une autre, trop saoul pour se rendre compte qu’il n’est pas avec la bonne nana !

Tout ce qui est en principe interdit aux US, est autorisé à Vegas. Les gens fument partout, mais aussi boivent de l’alcool dans la rue. Cet interdit américain est tel que le fait d’être possible à Vegas, tout le monde ce balade un verre, parfois immense, avec des cocktails qui déchirent un max. Ainsi on croise le matin tôt, alors qu’on recherche un bon kawa, des personnes bières en main qui finissent une nuit bien longue.
Au final oui Vegas c’est sympa 48 heures, mais a vrai dire je n’étais pas mécontent de reprendre la route, pour découvrir les paysages de l’ouest, mais aussi une Amérique moins vitrine que Vegas, mais plus vraie et intéressante.

Et en prenant la route pour la suite nous n’avons pas été déçus. Parti de Vegas Nevada, nous avons passé par l’Arizona, pour nous retrouver à Kanab Utah. Nous avons traversé des canyons de pierres rouges poursuivi par un orage d’une violence folle. Actuellement les deux tiers des USA, font face à des pluies et orages violent, dans l’est ils ont des tornades et à l’ouest il pleut dans le désert ! Nous nous sommes trouvés entouré de toutes parts d’éclairs terrifiant sous une pluie battante. Cela devrait s’améliorer dans les heures à venir.

Alors nous sommes arrivés à Kanab Utah, un peu par hasard, et encore plus par hasard nous sommes allés au Parry Lodge. Et c’est pour ce genre de chose que nous sommes là… En fait ce motel à accueillis des dizaines de stars du cinéma des années 50 à 70. Les tournages des westerns avaient lieu dans le coin et tous finissaient dans cet hôtel de charme. The Duke, John Wayne y avait ces habitudes. Il y passait tellement de temps qu’un été il a dit.

-Il fait trop chaud ici, il faut une piscine. Si vous la construisez, je vous en paie la moitié !

Et depuis lors le Parry Lodge à une jolie piscine sur le côté de l’hôtel. Dean Martin, Sammy Davis, Sinatra, Annie Girardot, Lee Van Cleef et j’en passe des dizaines, tous on leur photo dans les salles de l’hôtel. Certain on même laissé de belle dédicaces, et ici on n’a les photos que de ceux qui sont venu, et je vous assure qu’ils étaient nombreux !
Bref une jolie anecdote pour un lieu plein de magie.

Actuellement nous sommes à William Arizona. Une petite ville proche du grand Canyon. Nous avons passé rapidos par le Canyon car des éclairs et un orage frappait le secteur. Il est partout indiqué de faire très attention au bord du Canyon car la foudre frappe souvent. On espère que ces orages se calment demain pour profiter pleinement du Canyon. Je peux juste vous dire que ce que l’on a déjà vu il y a quelques heures, est a couper le souffle, c’est absolument incroyable de beauté.
Nous sommes déjà les trois bluffés de ce que nous avons vu jusqu’alors et ce n’est que le début tant il est vrai qu’il y a encore Monument Valley d’ici peu.

samedi 10 septembre 2011

Day 2 C'est le bordel du Day 1 suite...

Comme Dab,
Bon maintenant c’est une évidence, avec nous un voyage c’est jamais simple et sans surprise. Les sept heures de retard du vol lors de son arrivé à Genève à joué la cascade. Nous sommes arrivés à New-York à 17h30 locale au lieu de midi. Tout les avions arrivant en même temps c’est vite un souc sans nom au passage de l’immigration.
Ouais ben celle là je la sentais venir de loin. On nous a remis 3 fois sur des vols New-York Los Angeles, et au final, je vous le donne en mille…on les a tous ratés LOL… du coup Continental nous a payé l’hôtel à New York.
Pis décalqué les trois zozos. 20h à l’hôtel, le temps de manger un truc et de se coucher 22h, soit 4h du mat pour vous. Et poum…réveil à 3h30 pour être à Newark à 4h et décollage à 6h pour Los Angeles. Je vous rassure, tout c’est bien passé, on est arrivé à L-A et on a pris nos bagages et la bagnole direction Vegas, avec un petit arrêt bouffe et shopping dans un Outlet.
Donc nous sommes à Vegas, et là on va sortir pour….faire péter de la thune et en ramasser un max !
Alors je vous laisse pour l’instant, mais promis je reviens vite pour vos conter nos aventures.

jeudi 8 septembre 2011

Day 1 Le voyage

Il est 09h20 et notre avion devrait être prêt au décollage.
C’est presque le cas puisqu’il est parti en fait il y a 3h, mais de New-York. Ce qui fait qu’il devrait arriver ici vers 13h30 et que notre décollage est repoussé d’autant. Du coup on végète dans l’aéroport de Genève. Nous sommes ici depuis 07h15 et nous connaissons déjà par cœur toutes les boutiques et tous les débits de boisson du coin. Il ne nous reste plus que la patience…des heures de patience ! De toute manière on n’a pas le choix.

Par contre il est déjà plus ou moins prévu que l’on reparte à 18h20 de New-York pour Los Angeles. Mais 18h00 local était l’heure prévue de notre arrivée. En toute logique nous devrions arriver entre 21 et 23h à L-A soit environ 7h du matin ici, une journée de 25 heures quoi !
Dire que l’on va avoir la tête dans le c… à l’arrivée est un euphémisme ! Surtout que debout tôt le lendemain matin pour prendre la voiture de location et partir sur Las Vegas.

Heureusement c'est les vacances ;)

vendredi 2 septembre 2011

Tous des cons

Ça y est !

Oui vous êtes tous rentré, ou presque ! C’est difficile de ne pas s’en apercevoir vu que les embouteillages sont revenus en même temps ! Cela implique une relation de cause à effet.

Les embouteillages c’est de votre faute !
Et oui, la connasse là devant qu’arrive pas à manœuvrer son 4X4 pour amener son chiard à l’école et qui se gare juste sur le passage pour piéton à l’endroit ou la rue est la plus étroite… c’est encore vous ! Pis l’espèce de boulet avec sa décapotable sport, qui force le passage parce qu’il est seul au monde avec sa caisse à cent patates… c’est toujours vous ! Vous ne me croyez pas !

Demandez à tout ceux qui sont restés. Deux mois qu’on n’a pas vu ça. Deux mois que la ville est calme, agréable. Pas de coup de klaxon, pas de priorité coupée, pas d’énervement. Un nouveau visage d’humanité sur ceux qui restent, une compréhension mutuelle, presque un amour furtif.

Donc moralité, c’est bien vous qui faites chiez !

D’ailleurs ce constat n’est pas vrai que sur la route.
Au travail, moins d’appel, des gens moins stressés, plus agréable et poli. Dans les magasins, pas de queue interminable aux caisses avec des hôtesses de caisse souriantes et avenantes. Mais aussi les places de parking. Inutile de tourner des plombes pour une place dans le parking le plus cher du secteur. Non il y a plein de zone bleue libre qui vous attendent.
La banque, la boulangerie, le bureau de tabac et la pompe à essence sans attente ! Y’a que la poste ou rien ne bouge, parfois on se demande même s’ils sont là !

Bref, partout règne l’harmonie, le bonheur et tout le toutim. On a l’impression de voir la ville parfaite que vous a présenté votre promoteur avant l’achat de votre bien immobilier. C’est après avoir emménagé que vous vous êtes aperçu de la réalité. Et bien là c’est la même chose. On s’est aperçu que c’est vous qui foutez le bordel partout !

Y’a bien une solution radicale pour revenir à ce que nous avons vécu ces quatre semaines… tous vous renvoyer en vacances !

Oui, mais non ! Cette solution ne me paraît pas équitable.

Du coup pour compenser c’est moi qui vais me barrer maintenant. Je vous laisse, je déserte la ville et je vais voir ailleurs où vous n’êtes pas.

Du coup, tout ce dont je viens de vous parler, vous verrez comme c’est agréable quand je serai plus là !

Et oui, il faut bien être, à un moment ou un autre, le con de quelqu’un !

vendredi 26 août 2011

Une odeur de vacances

Bon vous êtes tous bien bronzé, vous avez passé de bonne vacances ? Le bruit des vagues, le sable chaud, les souvenirs et les photos.
Bien sûr vous n’avez même encore eu le temps de trier les 4253 photos faites en cinq jours ! Paniquez pas… vous allez de toute manière jamais les trier. Vous en sortirez cinquante ou cent tout au plus, et qui seront suffisamment représentatives de votre périple balnéaire. Balancer le reste, parce que même avec un joli hâle brun, la cellulite reste de la cellulite, fallait y penser avant et faire régime quant on vous l’a dit à la télé.
Bien sûr y’en a plein d’autres ou vous êtes pas dessus, mais ça veut pas dire qu’elles sont bonnes pour autant ! C’est vrai que ce paysage magnifique ou ce fabuleux couché de soleil semble un peu moyen sur l’écran. Normal, ce n’est pas de votre faute. Primo ce n’est pas si facile une bonne photo, pis hors contexte ça l’est encore moins.

Stop, épisode photo terminé, d’ailleurs vous n’avez pas fait que ça en vacances, hein ?
Hé oui, comme vous deviez perdre 4 kilos avant de partir, à cause de cette foutue cellulite, et qu’en vacances vous vous êtes bâfrés comme des gorets, voilà que maintenant, vous en avez plutôt 6 à 7 à perdre. Autant vous le dire tout de suite, noël c’est dans à peine 120 jours, alors vos 7 kilos dans ce délais ça va pas être de la tarte (lol) ! Pis une fois que vous vous serez bien cassé le c… pour les perdre, la grande majorité de votre famille et de vos amis, feront tout leur possible pour que vous les récupériez… les salauds !
Moralité foutez vous de ces kilos et concentrez vos efforts sur les produits et aliments qui vous permettrons de conserver vos couleurs de l’été et votre bonne mine. Tant qu’à faire la gueule à cause du poids, ayez au moins un teint sublime. Ainsi au réveillon…
-Mon dieu, tu es resplendissante, tu rentres de vacances toi ! Non ?
Logique, si on regarde votre tronche on ne regarde pas votre cul. On appelle ça « détourner l’attention ».

Depuis quelques jours déjà, ou ce lundi peut-être, vous retournez travailler. La tête encore un peu dans le vague. L’impression de sentir le sable entre ses orteils, les vagues qui finissent de s’allonger sur la plage, sans oublier les gosses (ceux des autres bien sûr) qui gueulent, la radio de cette cruche d’ado qui passe des merdes en boucle, et bien évidement les vendeurs de plage.
Y fait 40C°, y a pas un pet d’air, et le gus il est là avec 12 chapeaux, 37 tee shirt, 14 parchemina et 18 serviettes de bain sur le dos, et le gars il a même pas une goutte de sueur sur le front. En plus techniquement sa couleur attire un peu plus le chaud… et je vous emmerde y’a pas un poil de racisme là dedans, mais tout le monde sait bien qu’en plein cagnard tu mets pas un tee shirt noir ! Quand bien même lui peut pas l'enlever.
Toi rien qu’à le regarder tu dégouline de partout, le dos comme une rivière, avec le cul qui fait rigole.
Du regard tu cherches le point de rafraîchissement le plus proche, quand tu sens avec délectations des milliers de petites gouttelettes d’eau te parsemer le corps. Tu te sens comme dans une pub jusqu’au moment ou tu t’aperçois que les gouttelettes proviennent du chien, de ton voisin de plage, qui s’ébroue joyeusement après avoir fait trempette.

Après toutes ces péripéties, tu pourras alors t’endormir pour une sieste méritée sur la plage. Ton réveil sera alors comme une renaissance. Le vendeur de noix de coco ou le haut parleur, s’étant, l’un ou l’autre, voire même le deux, mis à hurler des trucs que t’a pas capté du tout.
Mais tu te réveille… tes voisins de plages ont changés, tu es écrevisse et pour couronner le tout, on peut voir la qualité de ta serviette éponge gravée sur ta gueule.
Y’a pas à dire, c’est chouette les vacances ! Vivement l’année prochaine.

Pour les photos pouraves, la bouffe qui vous a collé une tourista, les piqures de moustiques, et les araignées dans la chambre ne vous inquiétez pas. Pourquoi ?
Parce que notre mémoire est sélective et que la première personne que vous croiserez à votre retour et qui vous dira…
-Alors ces vacances, ça c’est bien passé ?
-G é n i a l !!! Non mais vraiment top !
Normal, c’est vos vacances, et c’est sacré !
Et oui une fois encore, votre mémoire est sélective et votre cerveau ne gardera que les plus beau souvenir de ces moments. Il n’est de plus bel album photo que celui que vous feuilletez dans votre mémoire…

Au fait, je ne vous l’ai pas dit ?! Vos vacances sont finies, quel dommage… les nôtres n’ont pas encore commencé, mais cela est une autre histoire.

lundi 11 avril 2011

Istanbul 2011

Pendant que toute notre région rayonnait d’un soleil radieux et d’une chaleur estivale, Istanbul était dans une brume permanente et une pluie fine qui s’abattait au moins une fois par jour sur la ville. Avec un petit 9C° la petite laine et le pachmina était plus que fortement conseillé. Deux jours de soleil seulement, sur la semaine n’ont pourtant pas ébranlé notre plaisir d’être à nouveau dans cette ville des contes des milles et une nuit. La mission était claire, une semaine pour faire découvrir à NJ le plus de chose autour du Bosphore. Sur ce point, nul doute que la mission a été remplie.

De l’histoire à la cuisine en passant par la culture, les gens ou l’architecture, je pense que nous n’avons rien oublié et que cette expérience aura été enrichissante à divers titres. Bien que fort symbolique au départ, elle a aussi eu l’occasion de mettre les pieds en Asie. Nous avons en effet traversé le Bosphore pour nous rendre de l’autre côté de la ville pour une courte balade gustative et shopping. Au vu du temps qu’il nous a été réservé, il est vrai que shopping et gustative auront été les maitres mots de notre séjour. Mais nous n’avons pas fait que cela bien évidement et toutes les curiosités du touriste de base ont été passées en revue pour le plaisirs de ses yeux et des nôtres. Car même en connaissant tout ces joyaux du monde Ottoman, nous les redécouvrons chaque fois avec beaucoup de plaisir. Mais nous parsemons notre visite de nouvelle découverte. Ainsi la mosquée de Soliman-le-Magnifique, mais surtout les histoires qui nous ont été contées à son sujet qui réelles ou non ont au moins le charme de faire vivre les fantasmes occidentaux sur l’époque fastueuse de l’empire Ottoman.

Cette mosquée qui n’avançait pas dans sa construction et dont on rapportait au sultan Soliman-le-Magnifique que son architecte Sinan passait son temps à fumer le narguilé au milieu du chantier. Le sultan décida donc de vérifier cela par lui-même et se rendit sur place. En effet il trouva Sinan assis au centre de la mosquée fumant sa pipe à eau. Il l’interpella lui demandant de travailler et d’avancer la construction. Sur ce Sinan lui expliqua qu’il était en plein travail et qu’il fallait faire le silence absolu car il vérifiait l’acoustique de la mosquée avec le bruit des gouttes d’eau qui tombaient dans son narguilé. Aujourd’hui chacun reconnait l’acoustique exceptionnelle de ce lieu, alors mythe ou réalité ?

Cette mosquée, qui est la plus grande d’Istanbul, a aussi couté très cher. Si cher qu’une histoire circule à ce sujet. Le Shah d’Iran de l’époque avait eu vent que cette mosquée tardait à voir le jour et que si sa construction sur la 3eme colline d’Istanbul était lente, c’était aussi dû à un manque de finance du sultan. La Shah fit alors livrer au sultan des pierres précieuses et des bijoux pour qu’il puisse achever l’édifice. Lorsque le sultan reçu les pierres et les bijoux, il comprit que l’on pensait autour de lui qu’il n’avait plus les moyens de faire construire l’une des plus belles mosquées du monde. Fâché que l’on puisse penser cela, il ordonna d’écraser, de broyer ce trésor et de le mélanger au ciment de la construction, ce qui fût fait. Aujourd’hui par temps ensoleillé (ce qu’il ne nous a pas été donné de voir) un minaret de la mosquée scintille particulièrement grâce à ce ciment, c’est tout au moins ce qu’il se raconte entre deux volutes de fumée d’un narguilé et la douce chaleur d’un çay !

Nous avons revisité les harems, les palais, les bazars et tous ces lieux qui font la magie de la ville. Ces ruelles étroites d’une inclinaison si prononcée que chez nous cela s’appelle « une piste de ski ». J’exagère diront les mauvaises langues, alors partez pour Istanbul et découvrez à trois heures de vol à peine, une ville étonnante, déroutante, envoutante. Istanbul c’est aussi les odeurs… Oui cette ville se sent, se hume à plein nez. Plus de quinze millions d’âmes dans ce lieu, mais c’est le parfum de la cuisine, des épices qui est prépondérant. C’est aussi une ville de couleur. Bigarrée, chatoyante et étincelante, à l’image de cette capitale de l’un des plus grand empire de l’époque. Nous ne tarderons pas a y retourner tant il est vrai qu’il y a toujours quelque chose à voir à Istanbul.

mardi 15 mars 2011

Japon

Juste quelques mots en pensée avec le peuple japonais qui vit l’un des plus sombres moments de son histoire. Pas de news ici, tout le monde est capable d’aller sur les sites spécialisés. Simplement une pensée envers tous ceux qui ont échappé à cette terrible catastrophe et sur qui pend maintenant une épée de Damoclès invisible, sournoise et si dangereuse. Espérons qu’il existe quelque chose ou quelqu’un capable de les protéger.

dimanche 13 mars 2011

Istanbul

Bien, nous sommes donc à une petite vingtaine de jour de notre départ pour Istanbul. Accompagné cette fois par NJ, nous allons donc pouvoir nous refaire la version touristique de la ville avec ses principaux sites que sont La Corne d'Or, Topkapi, la mosquée bleue superbe basilique chrétienne de Constantinople et le palais de Dolmabahçe luxueuse résidence des derniers Sultans Ottoman. Avec ses 45'000 m2 et ses multiples pièces de style Baroque et Roccoco il est un palais à l'image des plus grand et plus beau palais d'europe. Cuisine, senteurs, couleurs, la ville est grouillante de vie et d'animation. Nul doute que cette semaine sera à nouveau une jolie balade sur les rives du Bosphore, on oublie le régime et on commande un peu de soleil et de chaleur...

vendredi 4 mars 2011

Miam!

Arrivées par bateaux, camions, avions, elles sont toutes là ! Magnifiques, rutilantes elles vont parader durant une bonne quinzaine parmis nous. Leurs coupes et leurs croupes toutes en rondeurs vont faire baver les hectolitres de testostérones qui vont déambuler au travers des stands des marques inconnues au plus prestigieuses. Nul doute qu’en ce début d’année en plein trouble pétrolifère, le maître mot sera « vert ». Des motorisations vertes, des envies hybrides entre l’échange de son bolide actuel contre le nouveau plus performant ou la mise au rebus de sa passagère pour la bombe assise avec volupté sur le capot du rêve inaccessible.  Et oui là aussi notre moteur interne sera hybride entre montée d’adrénaline et furieuse secousse  veineuse qui fait rugir un moteur qui pollue quelque brin de cellulose.
Pour en revenir au sujet de base qui, vous l’aurez compris, est  la voiture au salon de Genève et dans ses plus beaux atours, nul doute que nous allons enfin avoir un salon de la voiture résolument écologique et plus respectueuse de notre environnement, même si pour cela 700'000 personnes vont se déplacer à Genève principalement en voiture pour admirer tout ces bijoux qui ont eux même déjà généré leur lot de CO2 pour cette étape helvétique du grand show de la bagnole. 
Sans moi!