dimanche 16 février 2014

En vrac!

Pour notre troisième sortie baleine, nous avons choisi un bateau du plus grande taille, 15 à 18 mètres environ et deux ponts. Force est de constater, que si l’on se mouille moins, en terme de tangage c’est tout aussi violent et le nombre de malade à bord n’est pas là pour me contredire. Pour commencer, un troupeau de suisse allemand qui ne critiquera plus jamais Dominique Wavre ou Laurent Bourgnon, même s’ils ne gagnent pas.
Nos amis d’outre-Sarine étaient comme d’habitude, peu discrets, mais pourtant on ne les a pas entendus ! La tête plongée dans un sac à vomi, voilà de quoi faire taire n’importe quel suisse allemand. Voilà donc le décor planté. Une mer un peu agitée, 60 touristes blancs comme des culs et 15 hors circuit. Il faut dire que la première « touchée », avachie sur un banc, pâle, les yeux fermés et le sachet salvateur en main, a contaminé un quart des passagers. Mais terminons là cette description peu ragoutante. Arrivé sur zone, nous allons suivre un groupe de 3 baleines et comme d’habitude, la magie opère. C’est chaque fois un frisson qui vous traverse quand vous voyez son dos sortir de l’eau… la photo reste toujours un exercice difficile sur ces rafiots et sans un saut difficile de montrer l’animal dans toute sa beauté. On espère avoir quelques belles images, et on vous a planté une petite vidéo de la sortie No4.
Nous sommes ici d’abord pour elles, c’est donc tout naturellement avec El Capitan LoLo et son second que nous sommes ressorti lundi sur une mer presque d’huile… Pour la première fois depuis que nous sommes ici, la baie est calme et le spectacle magique. On entend le souffle de très loin et nous sommes en solo sur le spot. Moment de détente et de plénitude.
La 5eme et dernière sortie, va nous réserver de belles images. Un groupe de deux, puis trois et enfin quatre baleines joueuses qui va nous en mettre plein les mirettes. On vous a d’ailleurs mis certaines images sur Facebook.
Voilà, nous sommes venu ici spécialement pour ça et nous nous sommes régalés sans jamais d’indigestion tant il est merveilleux de pourvoir contempler pareil animal dans son milieu naturel. Mais surtout dans un endroit sanctuaire pour ces baleines que certain pays traquent et tuent encore, mais l’inutile est une invention humaine c’est bien connu !
Nous avons aussi fait du Snorkling avec des centaines de poissons de tailles diverses et aux couleurs variées. Murène à gueule pavé, étoiles de mer, Poisson lézard, Anoli (Synodus intermedius) nous avons nagés avec des jeunes barracudas oui, oui, je sais baaaaraaaacuda ! Et le poisson trompette, un drôle de poisson allongé souvent en position verticale et qui se fout complètement de votre présence… et il a bien raison !
Bref comme vous le comprendrez, nous avons vu des choses magnifiques et nos yeux sont comme ceux des enfants devant le sapin de noël, encore brillants de tous ces cadeaux de la nature.
Je dois aussi vous parlez des locaux, Dominicains, Haïtiens qui vous accueillent avec gentillesse. Nous avons partagé avec eux et passé de bon moment. Bien sûr, plusieurs sont à l’affût d’une aide ou d’un conseil voir d’un service qui amènera quelques pesos ou dollars de plus, mais rien d’anormal. D’ailleurs les baleines avec les locaux et de petits bateaux sont plus sportifs et moins cher aussi que les spécialistes touristiques du coin.
Il y aurait encore des millions de choses à dire et à voir, mais le temps du retour est venu. Et après 25 heures de voyages et un atterrissage spécial à Amsterdam, nous avons regagné nos pénates.
L’anecdote d’Amsterdam et que la tempête Ulla qui sévit en France, doit avoir quelques répercussions plus au nord.
Le vent de travers et les rafales violentes ont secoués l’avion comme un fétu de paille. Perdant quelques mètres dans des trous d’air à moins de 500 mètres du sol, c’est assez périlleux ! Mais à moins de 50 mètres notre avion avait encore une gîte de côté de 15 à 20 degrés et le pilote avait toutes les peines à compenser. Nous avons posé de travers et en touchant avec le train gauche et rebondissant deux fois avec le droite puis l’avant… Le pilote fini par rétablir avant que nous soyons dans la pelouse sur le côté de la piste. Freinage énergique, et les personnes ayant criés durant les 15 dernières minutes les plus longues de tous les atterrissages que j’ai vécu, ont applaudi à juste titre dirons-nous… Pour ma part je me suis contenté d’un Thank you for Landing au commandant de bord à la sortie de l’avion et qui a laissé échappés un rire de soulagement aux hôtesses et stewards qui étaient à ses côtés…


vendredi 7 février 2014

La traque des surprises...

Mercredi, une nouvelle traque à la baleine commence. A nouveau nous affrétons un petit bateau pour aller sur les spots baleiniers. Nous n’imaginions pas une sortie aussi sport, à tout point de vue.
Lors de notre dernière sortie, notre bateau faisait 5 à 6 mètres pour presque deux de large. Cette fois nous sommes sur une coquille de noix de 3 mètres à peine et de 1,20 mètre de large. Et ça change tout ! Surtout en mer avec des creux de 2 à 3 mètres. Nous sommes tout de suite mis au parfum, si l’on peut dire ça comme ça… Après 3 minutes de bateau, Laure et déjà plus trempée qu’à sa naissance. Son pantacourt affiche deux petits centimètres qui ne sont pas encore mouillés, mais qui le deviendront très vite. Elle est du mauvais côté du bateau, et se prend des paquets de flotte impressionnant, elle va même boire la tasse alors qu’elle n’est pas dans l’eau. Pour nous deux, épargné dans un premier temps, nous allons aussi subir le même sort. Pourtant à ce moment-là nous sommes à deux cents mètres de la côte et encore bien à l’abri de la houle qui agite le milieu de la baie.

À dix kilomètres de notre point de départ, totalement trempé, le bateau pique sur le large. Nous sommes si ridiculement petits au milieu de cette mer agitée. En règle générale nous avons face à nous des creux de un à deux mètres. Là par moment, c’est des murs de trois mètres d’eau qui nous prennent de face dans le meilleur des cas, et sur le côté dans le pire.  En principe l’équipage de deux hommes, fait face, mais à quelques reprises, force est de constater que l’équipage ne maitrisait pas grand-chose et que la mer nous faisait une fleur en nous laissant sur elle. Car si le choc de monter de face sur une vague et de retomber de l’autre côté, est violent, il est de peu de risque tant que la proue ne s’enfonce pas dans l’eau. Par contre lorsque que cela vous prend de côté, le chavirage est alors tout à fait possible. La pire des choses dans ce type de mer avec un si petit bateau, étant la panne moteur ! Ballotté par les flots, nous scrutons pour trouver de la baleine. Presque 40 minutes sans rien, et quarante minutes qui semblent une éternité. Les filles s’impatientent, mais la nature est ainsi faite. Nous sommes des chasseurs en pleine traque, et notre gibier n’a pas forcément envie de nous voir. De plus nous prenons de plus trois à moins trois mètres à chaque vague, inutile de vous dire qu’au sommet de celle-ci c’est le top pour voir l’horizon et détecter de la baleine. Mais dans son creux, rien à voir qu’un mur d’eau de chaque côté.
Après une longue traque décevante, nous approchons de deux gros bateaux qui sont sur quelque chose.

Elles sont trois. Une famille au complet, soit le mâle, la femelle et son baleineau. Les deux adultes sont paisibles et l’on voit par moment les évents et leurs immenses queues. À Quelques reprises le petit sort la tête de l’eau, jusqu’à l’œil. Il est au moins aussi curieux de nous voir que nous de l’approcher.
Il doit se demander ce que ça peut bien être que ces drôles de gros poissons flottants. Sa curiosité et la fougue de son jeune âge lui donne envie d’un petit salto juste entre nos bateaux. Timide saut, ou il sortira à deux tiers pour retomber dans une grande gerbe d’eau.

Mais ce petit comique n’en a pas fini avec nous et nous réserve encore une belle surprise. Du genre qui vous file les frissons rien que d’y penser ou de le raconter comme je le fait à l’instant.
Après son saut, il plonge et passe sous notre bateau. On voit bien son corps noir et son ventre blanc tout comme ses grandes nageoires. Papa et maman suivent de près, et nous avons donc trois baleines qui ont passé juste au-dessous de nous, plus profond pour les parents. Alors que nous distinguons les formes des deux adultes, le petit nous balance a surprise, comme un signe d’au revoir avant de continuer sa route avec ses parents. Son salut sera juste devant notre bateau à trois mètres à peine… un saut magnifique pour nous montrer à quel point il est beau ! Son corps entier jaillit de l’eau, il doit faire 5 mètres environ et peser de 3 à 5 tonnes. Le lait ultra riche de la mère fait des miracles et sa survie en dépend, dans un mois et demi, il devra faire 6 à 8 tonnes pour remonter entre 4 et 6 milles kilomètres vers le nord entre le Canada et le Groenland. Pour l’instant il est là devant nous et nous salue de son majestueux saut. Une gerbe d’eau et le corps disparait dans les eaux de la baie. Pour tous les trois, nous avons des petites étoiles dans les yeux, il nous faut un peu de temps pour réaliser ce que nous venons de voir. Nous sommes un peu sur un petit nuage heureux et conscient de la chance que nous avons eu d’assister au plus beau des spectacles qui soit… celui de la nature libre et sauvage.


jeudi 6 février 2014

J'ai toujours trouvé mon cul trop gros, pourtant j'aurai voulu qu'il le soit plus encore

Laure à cette partie de son anatomie, dont elle parle fréquemment et pour diverses raisons, du genre ;

-          J’en ai plein le cul d’être assise dans cet avion.

-          On a eu du cul de ne rater aucun vol

-          D’ailleurs, si on en avait raté un, je lui aurai botté le cul

Je ne vais pas faire le détail fessier des expressions imagées de la damoiselle, mais depuis hier et notre ballade baleinière, il faut constater que son séant en a pris un coup, et pour le coup ce n’est pas qu’une image.

Que s’est-il passé ? Nous sommes partis les trois et deux guides sur un petit hors-bord de 5 mètres avec un 250 chevaux, soit un très gros moteur ! La baie avec ses creux de deux à trois mètres, le boy qui tient la corde à l’avant et le pilote qui fonce. La bateau saute, claque dans un bruit métallique en retombant violement dans le creux suivant. Près d’une heure à cette sauce-là, avec une pluie tropicale au milieu pour agrémenter le tout.

Arrivé sur site, on cherche les baleines, mais pas la queue d’une en vue. A un moment on part en poursuite, mais rien à faire, on les a perdues. Le pilote mais le moteur presque à l’arrêt et on scrute. Pour l’équipage et moi il est assez facile de chercher, mais pour les filles qui n’ont pas la même expérience, c’est plus compliqué. Il faut savoir que repérer le souffle d’une baleine en mer n’est pas aussi facile que l’on peut le penser. Sur une mer d’huile ça va, pas de bruit, pas de houle, pas de vent, il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles, car le souffle est puissant et génère un bruit facile à reconnaitre. Quand la mer est agitée, que l’on ajoute du vent et même des pluies tropicales, l’exercice devient bien plus compliqué. Vous montez et descendez de 2 mètres et vous ne pouvez vous fiez au bruit, donc reste le fait de bien ouvrir l’œil et tenter de voir le jet furtif de la baleine.

Après plusieurs minutes, je détecte le geyser et montre la zone à l’équipage. Plein gaz, le bateau vole sur la mer, les chocs sont toujours aussi violents. On est sur la zone que j’ai montré et soudain à 10 ou 15 mètres, deux évents ! Elles sont là ! On va les suivre près d’une heure. Elles plongent et reviennent toutes les 10 à 15 minutes. C’est un mâle et une femelle qui flirtent. Pas de saut de mâle pour faire la cour à sa belle, il est seul sans concurrence.

Après cette longue balade en bateau, nous stoppons au retour sur Cayo Leventado. Voilà un nom qui ne vous dit probablement rien, mais si j’ajoute qu’on la nomme aussi Bacardi Island, voilà qui est plus parlant.

Langouste au grill, et farniente au soleil sur une plage de rêve. Mer turquoise, sable blanc et ciel bleu. Que demander de plus… Sauf peut-être moi en mode boulet !

En enfilant mes palmes, je paume mon tuba qui est emporté par le ressac. Mumu en mode sauveuse plongeuse, qui au bout de dix minutes trouve le tuba égaré par un mètre de fond à 10 mètres de l’endroit où il m’a échappé. Tout va bien, tuba récupéré, merci Mumu. Ne reste plus qu’à m’équiper et y retourner. C’est à ce moment que je m’aperçois que c’est la caméra qui vient de filer dans les eaux ballotées de vague. Durant près de 15 minutes on va chercher un peu partout. C’est pour finir à 20 mètres du lieu de perte et par 2 mètres de fond que mon héroïque Mumu va à nouveau frapper et sortir la cam de l’eau !!! Yes, bravo Mumu et moi je vais faire plus attention now.

Point positif de cette aventure, la caméra est bien étanche, pas de soucis de ce côté-là ! Reste a trouver un truc à filmer…

mercredi 5 février 2014

First Day Massage...

Les massages Thaï, tout le monde connait, mais le massage dominicain certainement moins. Notre hôtel est aussi un Spa et nous avons donc décidé de tester.
Peeling à la noix de coco et massage relaxant… La noix de coco en version peeling, autant choisir le papier de verre ou la limaille de fer, ça risque d’être plus doux. Je n’avais pas encore de coup de soleil, et c’est heureux, sans quoi j’aurai hurlé de douleur. Idem pour le massage relaxant. Si la zone jambes et bas du dos, ventre et bras est agréable, il faut la stopper à ce moment-là. Car lorsque qu’elle arrive à vos omoplates, elle décide que c’est le moment de gagner ou perdre son pourboire. Et elle y va franchement, sans complexe, elle triture, malaxe, force, appuie et pour finir vous défonce littéralement les omoplates. Ce petit bout de femme de 1,50m à la force d’un bucheron canadien, elle te réduit en bouillie et elle y prend du plaisir la bougresse.

Une balade sur Samana, le massage et la visite de l’hôtel nous pendra la journée, repas compris ! Il faut dire que l’hôtel est très grand et avec quatre bassins de multiples restaurants et bars, il n’y a jamais d’impression de masse ou de trop de monde. Demain, on a réservé un petit bateau privé pour aller sur les baleines au milieu de la baie.

Dominican Trip

Samedi 1er février, les premières lueurs du jour n’ont pas même une demi-heure, que déjà nous roulons sur le tarmac de l’aéroport de Genève. Après une courte nuit, cela fait un peu moins de trois heures que nous sommes debout et opérationnels. Dès cet instant, nous savions que nous démarrions une course contre et avec la montre.

Contre la montre, car nos changements de vols sont millimétrés. Faisables, mais un grain de sable et  toute la machine s’enraye. Avec la montre, parce que le fait d’aller dans le sens positif des fuseaux horaires, nous donne une journée qui nous fait suivre le soleil et sa divine lumière. Nous décollons à l’instant avec 30mn de retard, ce qui stresse déjà notre Laurette qui nous accompagne dans ce périple, notre pilote va faire péter tous les radars de l’hexagone puisqu’il va reprendre un quart d’heure et nous faire une Genève Paris en un petit 45mn. A la porte de débarquement, notre retard n’affiche plus que 10 minutes ! Un véritable exploit si l’on songe que c’est Air France ! Pas de course entre les deux terminaux de CDG pour prendre le vol de New-York. Dix minutes de battements entre notre arrivée devant la porte et l’embarquement, juste de quoi faire un petit pipi et l’envoi d’un SMS que déjà nous décollons vers JFK. 

Un vol sans histoire, mais surtout un pilote qui prend la route la plus au nord que je n’ai jamais faite pour un transatlantique vers New-York. Habituellement nous effleurons à peine l’Angleterre, que là nous survolons le nord anglais et continuons en rasant l’Islande et le Groenland. C’est juste après ce dernier, que nous survolons la mer du Labrador quasi gelée et qui va nous donner un spectacle fabuleux depuis onze mille mètres. Plus bas le St Laurent et les zones humides de Gaspésie vont nous offrir une vision similaire. Alors que nous venons de passer le nord gelé, nous savons que c’est le sud chaud qui nous attend, mais avant New-York et les contrôles US, il va se dérouler en un temps record, juste un papier manquant à notre miss US, mais rapidement tout rentre dans l’ordre, nous sommes devant la porte pour le dernier décollage du périple. Non seulement on va partir à l’heure, mais le pilote va même nous poser à Santo Domingo avec près de 40 minutes d’avance. Quelques jours auparavant, j’expliquais aux filles que mon arrivée en République Dominicaine avait été mouvementée, même si à cette époque je n’en savais rien. C’était mon 1er vol et donc mon 1er atterrissage.  

Par la suite j’ai compris que taper la piste à haute vitesse et avoir l’impression que les jantes du train s’enfoncent dans le tarmac, le tout dans un bruit de ferraille qui se fracasse, n’est pas un atterrissage normal. A 20 minutes de la piste nous sommes encore à 850km/h et à 9500 mètres. On plonge littéralement, mais à 6mn de poser, nous sommes à encore 4 ou 500 mètres et à plus de 450km/h. Intérieurement je me dis qu’il va beaucoup trop vite et que sa descente n’a pas été normale. Laure exprime le même sentiment. Même si tout ça semblait douteux, on voit le sol, c’est bon et je me tourne vers ma gazelle pour lui dire comme dab « On va poser ! » A peine ai-je fini ma phrase que nous sentons le choc et le bruit. Il écrase les freins, l’avion ralenti, ouf ! Mon 1er ici avait violent, mais celui-ci est encore pire, il gagne le titre du pire que je n’ai jamais vécu et je crois que je ne suis pas le seul. Prenons le positif, nous avons 40 minutes d’avance.


Nous prenons notre voiture de location, direction Samana, enfin si ce foutu GPS veut bien nous indiquer le chemin. En fait il est totalement inopérant, nos 40mn d’avance vont fondre et se transformer en 1h30 de retard avec en prime visite des bas-fonds de Saint Domingue. Zone sordide, sale, mal voire pas éclairée et jonchée de détruits. Aucune envie de s’arrêter là, ça zone un max, je pense même l’endroit dangereux. Le GPS de secours de mon phone va nous sauver, fort heureusement. Nous arrivons à quitter la ville, non sans mal. Il faut regarder partout et être super prudent. Les voitures sont des épaves et n’importe quel véhicule Roumain ou Ouzbek passerait pour une Rolls ici. Les règles de circulations n’existent pas, et les routes sont un lieu d’anarchie aux dangers permanents.  L’autoroute, difficile à trouver et payante, est quasi déserte. Sur les 160 km, il va presque pleuvoir en permanence. Par endroit nous sommes face à une mousson terrible. Des murs d’eaux s’abattent sur nous, la fatigue, la nuit sans lune et cette pluie… Enfin les premières lumières de Samana. Notre trip a démarré il y a 24 heures, nous sommes enfin sur place, vite un lit !