vendredi 26 septembre 2014

Alors l’Australie BIS…

Il y a tellement à dire, mais tentons les cas désespérés !

Pour vous les gars ! En Australie y a un max de nanas, mais n’y pensez même pas, elle sont moches.
Pis en plus de ne pas avoir grand chose pour elles, et ça c’est pour vous les filles, vous devriez voir comme elles se sapent !
Ici c’est le festival du portnawak. En gros tu ouvre ton armoire, celle de ta mère et celle de ta grand-mère, ou si t’a plus la grand-mère, d’une vieille tante acariâtre.
Dans les trois armoires, tu prends ce qu’il y a de pire, de plus moche, de couleur impossible à assortir et tu les mets ! Voilà t’es Australienne.
Tu ne vois toujours pas… Ok, je t’aide ! Dans tes placards tu prends ta vieille paire de basket qui un jour ont été rose et une paire de mi-bas, noir ou vert foncé comme tu veux, tu toute façon tu te rappelais même plus que tu les avais. Chez la génération suivante, tu devrai trouver ce chemisier en soie imprimé de grosses fleurs auquel ta mère tient tant et que tu espère qu’elle va tacher avec de la sauce tomate ou de la racine rouge. Bon on avance, dernière armoire je pense que la jupe type tenture de rideau ou de fauteuil vieille Angleterre, tu devrais trouver ! Au pire tu te rabats sur la jupe écossaise, ça fera l’affaire. Bonne couche de fond de teint, gros crayons noir pour les yeux bien marqué et enfin tu décolores tes cheveux pour qu’il soit blanc que tu teints en rose bonbon.
Souris, c’est pour ton profile Facebook !

Bon les mecs ce n’est guère mieux. Tout à l’heure on a croisé un costard cravate avec une chaussure ville et une basket bleu et orange fluo. Y boitait, il avait un problème de pied ? Ben non même pas !

On a aussi croisé des anarchistes fauteurs de trouble… Pensez donc, ils remontaient la file sur le trottoir en étant à droite, Keep Left on a dit, sinon c’est le bordel.

Un autre truc typique ici. Il est 19h30, mesdames et messieurs dépêchez-vous, c’est l’heure, l’Australie ferme… Hein quoi WTF ?
C’est comme ça, à partir de 18h30 ça commence, les boutiques, les commerces etc., commencent de fermer. Même les restos s’y mettent ! Dès 20h – 20h30 tout est bouclé terminé fini, bye-bye à demain. Je vous entends déjà – Oui mais c’est dans les patelins perdus au fond du bush.
Que nenni ! Là je vous parle de Melbourne, et je peux vous dire que c’est pas un petit patelin. Nous passions tout à l’heure devant une des grandes gares de la ville. Même dans la gare tout fermait.

En vrac quelques truc qui me viennent…

Y z’ont des feux rouges sur des autoroutes avec des croisements.

Y’a de l’alcool dans toutes les stations essences

Y’a des odeurs dans les rues, pire qu’aux USA, bacon, huile de friture, oignons

On a pris un vol fait par Quantas. Dès le départ et durant tout le vol, ça puait la bouffe qu’ils ont préparée. A tel point que je n’ai pas mangé… dégouté !

Le sens d’ouverture des robinets est inversé, idem pour les clés dans les serrures de porte (tourner dans le sens ou on ouvre chez nous est perturbant).

Y font de la pub en disant que la meilleure médecine c’est la famille… doivent vraiment avoir un système de santé pourri pour dire ça.

D’une région à l’autre, tu dois jeter toutes tes denrées alimentaires (sont vraiment parano avec ça). Les lois sur la quarantaine sont très sévères, et dans les aéroports tu trouves de grande poubelle pour la bouffe que tu transportes.
Sur une ile on devait nettoyer nos chaussures du sable de la plage avant d’aller sur en forêt à l’intérieur de l’ile (je vous le jure !)

Y sont méga lent.

Tout ce qui ce fait seul chez nous, se fait à 2 voire 3 ici. Exemple, déjà vers les travaux, au lieu de mettre un feu rouge, y mettent un mec (ouais c’est ça… c’est plus humain ça donne du taf). Ben par 40° en plein cagnard je vois pas le plus « humain » là dedans ! Donc là y te posent comme ça arrive (rarement chez nous) un gus avec un panneau STOP, puis SLOW dès que tu peux y aller. Donc ici t’en foutent deux… comme ça y tapent la tchatche.

T’a aussi Buger King, ici c’est Hungry Jack, va savoir pourquoi. Tout comme Chevrolet qui ici est Holden…

Bon j’arrête… 27h heures d’avion… on rentre, c’est fini les vacances !



mercredi 24 septembre 2014

Alors l'Australie...

Je ne vais pas revenir sur les habitants, c’est fait.
Le pays est sublime, sa faune sa flore, ses décors tiennent leurs promesses. Si il y a une terre sauvage et d’aventure dans ce monde, alors elle doit forcément ressembler à ce pays.

Les animaux de tout type sont aussi omniprésents, que les frites au Mac Do, il suffit de claquer des doigts pour en voir. Même le gros bourrin fini, où le père de famille avec ses 3 lardons qui ameutent tout le monde pourra en voir.

Au départ de Sydney pour Cairns, avec nos divers arrêts et détour nous avons parcouru 3150km avec la voiture. Pris l’avion de Cairns à Darwin soit 2500km. De Darwin à Mary River pour les crocos nous avons ajouté 250km aller – retour. Darwin Adélaïde allait encore ajouter un vol de 3000km. De là à Kangourou Island c’est 400 de plus sur la calculette. Enfin d’Adélaïde à Melbourne un vol cours de 800km. Et le final Melbourne Philippe Island et retour c’est encore 300km, soit 10’400km sans compter les 35 milles aller retour.

Alors l’Australie c’est grand, oui très grand. Les décors changent d’une région à l’autre et jamais tes yeux ne se lasseront de cette si longue route.

La météo c’est un peu comme la route, elle change pas mal et aussi selon les régions. D’un 38C° à Darwin nous avons passé à un 15 à Adélaïde. Les territoires du nord sont noyé de poussière en saison sèche et submergé par les eaux et la boue en saison humide.

Ha oui, leur nord c’est notre sud et inversement. Donc en fait ici plus tu vas au nord et plus il fait beau et chaud… c’est un peu perturbant !

La bouffe, c’est un peu comme les anglais dans le style, mais un peu meilleur quant même, et pour les quantités c’est un peu comme les ricains.
Le point positif c’est que les fruits et légumes sont bien plus présent. Les jus de fruits divers sont à tous les coins de rue, un peu comme en Turquie.
Les végétariens seront aussi un peu dans un paradis. On a vu des plats végétariens, et du choix végétarien quasi partout.

Bref, une belle expérience qui touche à sa fin. Mon seul regret ici, c’est les vrais australiens, les aborigènes. Les rares que nous avons croisés sont occidentalisés et je pense que d’échanger avec eux, ceux qui vivent à l’écart des jungles urbaines et touristiques, aurait remonté mon avis sur les habitants de cette île.
Au final si certain se cachent si bien et reste en retrait de cette société occidentale, ce n’est peut être pas complètement innocent.






lundi 22 septembre 2014

Les territoires du nord

Je finissais sur le reptile préhistorique des territoires du nord. Vous l’avez devinez, c’est le crocodile. Depuis des millions d’années, cette bestiole n’a qu’un seul programme dans son système. Il a d’ailleurs un cerveau guère plus gros qu’une noix. 
Manger pour survivre et se reproduire. Il ne marche qu’avec ça, et on peut dire que ça lui a bien réussi. Il a peu évolué et son mode de vie basique en fait un prédateur supérieur. Avec plus de 1200kg de pression au centimètre carré, sa mâchoire est la plus puissante du règne animal. 
Trois fois moins pour un lion par exemple. Nous allons voir ici les deux espèces du coin. Le crocodile de mer et le crocodile d’eau douce, vivant d’ailleurs l’un comme l’eau en eau douce ou salée. 
Le crocodile d’eau douce à un museau fin et fait pas plus de trois mètres. S’il n’attaque pas l’homme et préfère l’éviter, en cas de rencontre fortuite, sa mâchoire longue et fine fera des dégâts. Sur la Mary River et sur l’Adélaïde River, il nous sera d’ailleurs fortement conseillé de ne jamais approcher à plus de 5 mètres de l’eau. Rapport à celui d’eau douce qui monte sur les berges et se laisse dorer au soleil ou à l’ombre selon ses besoins de température. Salty, celui de mer, se propulse de deux bons mètres pour choper l’imprudent sur la berge, et avec lui l’erreur ne se commet qu’une fois. L’hôte de notre gîte sur Mary River, et très bon guide croco et oiseaux, nous explique qu’il y a peu de temps, un pêcheur est descendu dans l’eau pour récupérer son poisson. Un croco l’a happé, lui aussi attendait !

Sur Adélaïde River, nous faisons un tour « Jumping Crocodile ». But du jeu, appâter des crocos et les faire sauter hors de l’eau pour attraper de la viande. Il n’y a rien de « dressé » là dedans. Les crocos sautent, ou plutôt se propulsent très bien. Leur queue puissante les fait littéralement jaillir hors de l’eau. Leur gueule atteint alors facilement un objectif à 3 mètres au dessus d’eux. Etre sur une branche au dessus de la rivière n’est pas plus safe que de tremper l’orteil dedans. Lors de cette balade, nous allons voir plusieurs Salty de 4 mètres et plus ainsi que quelques plus petit de 3 mètres tout de même. C’est assez impressionnant de se trouver chez lui. Oui je dis chez lui car la seconde ballade va nous montrer à quel point l’animal n’aime pas les intrus. Nous nous sommes arrêté dans un gîte de cabine, sur la Mary River. Le boss est aussi celui qui fait les ballades croco. C’est un passionné qui aime ça et ça se voit tout de suite. Coup de bol, nous sommes dans un petit bateau bas de 30 places et nous serons que 4 pour la ballade. Un couple californien et nous, c’est quasi de la ballade privée. Notre hôte va s’en donner à cœur joie pour nous expliquer nous seulement les crocodiles, mais aussi le milieu dans lequel il vit et travaille. Ainsi il va nous amener sur une rive qui fait office de nurserie pour les crocos d’eau douce. Trois jeunes de l’an passé sont là, 1 à 2 mètres, ils sont « mignons », mais leur gueule fine hérissée de dent en fait déjà un prédateur aguerri pour les proies de la rivière. Plus loin un Salty de plus de 3 mètres va foncer sur nous. Dans cette coque de noix qu’est le bateau, nous ne sommes pas de la bouffe et ni sa femelle, il ne tolère pas notre incursion dans son monde et nous le fait savoir. En gros son arrivée est une intimidation pure et simple. 

Nous verrons aussi un superbe martin pêcheur bleu, des hérons, des aigrettes etc… Notre guide se met alors à nous expliquer et nous montrer ce qu’est la « Wet » saison dans son coin, et là je vous jure, on est dans l’extrême absolu. Nous sommes dans le lit de la rivière, il y a deux mètres cinquante de flotte sous le bateau, et quelques crocos. Mais en saison des pluies le niveau peu monter de plus de dix à douze mètres, soit un débordement des rives les plus hautes le long de son cours. Au passage ces crues dévastent tout. Les restes des dernières nous montrent un enchevêtrement de bambou de gros diamètre, cassé comme des cure-dents. A plus de dix mètres au dessus de nos têtes, les algues et les marques des crues sont bien visibles sur les arbres. Il nous explique que lors de ces crues, les crocos sont alors partout et qu’il faut être très prudent. Dans son campement, car il accueille aussi des caravanes, la zone cuisine des campeurs gisait sous plusieurs mètres d’eau et la zone était infestée de crocos. Nous passons sous un pont et il nous montre les énormes branches coincées sous le tablier en expliquant que l’eau est passée par dessus en février. Le tablier du pont est lui aussi à plus de dix mètres au dessus de nous ! Pas besoin d’en dire plus.

Ce lieu est aussi un parc naturel et nous sommes entouré de wallaby, de cacatoès et d’autres animaux. Certain auront même décidé de s’inviter chez nous. Nous trouverons une petite grenouille couleur sable dans notre lavabo, et filera en grimpant au plafond, et plus tard une salamandre de même couleur trouvera aussi le lieu sympa.

Nous allons quitter le nord, (chaud) et repartir vers le sud (frais), et oui c’est l’inverse de chez nous pour Adélaïde. Départ donc de Darwin pour un vol de 3h.

Avant de repartir dans de nouvelle aventure, je veux vous balancer ici une opinion toute personnelle sur deux trois truc du coin. Le pays est génial et superbe. La faune, la flore et le décor vous en mettent plein les mirettes. Mais qui sont ces australiens ?!

Et bien au risque de vous surprendre, voire même de choquer certain, l’australien est en fait chinois en grande partie, et japonais – coréen pour le reste ! Voilà ça c’est dit.
Bon là vous vous dites, le mec a pété un câble, le soleil lui à trop tapé sur la tronche.
Ben moi je vous dit que non… si les campagnes sont majoritairement blanche (comme un cul) typé roastbeef, dans les villes c’est tout autre chose.
Bouffe, souvenir, services etc… tout est en main jaune. Et pas à petite dose. Ainsi à Cairns, toutes les boutiques sont tenues par des asiatiques. Des rues et des kilomètres pour trouver un resto qui ne fait pas de la bouffe asiatique. Les panneaux devant la sortie de l’aéroport de Cairns, ceux qui indiquent terminal truc, entrée machin… bin je vous le donne en mille… En chinois, et pas genre anglais avec sous-titre chinois. Non, non, non… juste en chinois et même pas en anglais. J’avais du mal à le croire même en ayant le panneau sous les yeux !

Des rues entières, des centres commerciaux, des foods court, tout en chinois et japonais, parfois en petit écrit en anglais, mais c’est loin d’être toujours le cas.
C’est pas une explication raciste ou quoi que se soit dans le style, c’est juste un constat…l’Australie est jaune et pis c’est tout.

Remarquez, es un mal ? Je me pose la question, et là pour le coup je suis sérieux. Car véritablement, si lors de tout nos voyages nous sommes en grande partie tombée sur des gens sympa, serviable etc. même lorsque qu’on nous disait en partant pour le Texas, je cite –C’est que des gros paysans incultes et pas sympas. Ils n’aiment pas les touristes et ils le montrent ! Ben c’était faux ! Alors qu’ici on nous a dit –Ouais les gens sont sympas, ils t’aident facilement, ils sont arrangeant etc. Et bien ce n’est pas du tout ce que l’on a vu.
Des grosses feignasses qui préfèrent se tirer les flûtes plutôt que d’être arrangeant. Trois mots de vocabulaire la majorité du temps et ce même dans des zones touristiques.
Une ribambelle de pseudo post baba-cool qui n’ont plus rien de baba, ni de cool d’ailleurs. Complètement allumés ils sont venu ici en se disant qu’ils passeraient plus inaperçu qu’ailleurs. Tu penses un truc grand comme les US avec seulement 23 millions d’habitants… Un peu comme à Kangourou Island ou une partie des premiers habitants étaient en fait des évadés néo-zélandais qui s’arrêtaient et se posaient sur cette île sans loi, sans police…
Pour être sur une note positive quant même, il est vrai qu’il y a eu quelques exceptions, avec des gens vraiment très ouvert, sympa et passionnés, mais c’est loin d’avoir été la majorité… malheureusement !



Snorkling

Nous avions fait une première sortie snorkling sur la grande barrière à Airlie Beach. Une expérience magnifique lors d’un bain dans les whitsundays avec la découverte de fond marin d’une richesse exceptionnelle. Une pause repas, détente et découverte sur Whitheaven, considérée comme l’une des plus belle plage d’Australie. Notre 2eme sortie depuis Cairns allait nous emmener dans des zones encore plus magiques à deux heures de mer de la ville. Une balade en catamaran et lorsque le capitaine annonce que l’on va arriver, on se demande bien où ? Car on a vu des iles de tailles diverses et variées, mais sur notre vue à 180°, il n’y a rien, que le mer, avec des couleurs que je n’ai d’ailleurs jamais vu avant !

C’est à 500 mètres que l’on voit où l’on va s’arrêter…
Un ilot de 300 mètres de long et 50 de large. Il dépasse de la mer de moins de 2,5 mètres, raison pour laquelle il demeurait invisible depuis le bateau. Trois cent par 50 c’est la taille d’un gros bateau et lorsque tu en vois un au port du te dit –Whaou, ce truc est immense ! Pourtant la posé au milieu de la mer, cet ilot est à peine un timbre poste.

Comme vous l’avez vu parfois dans des reportages, il est couvert au ¾ par des oiseaux marins, c’est une vision incroyable. Mais ce que la télé ne restitue pas, c’est l’odeur ! Et là je peux vous dire que c’est carabiné. Ces milliers d’oiseaux dégagent une puanteur terrible. C’est bien simple, si n’avez pas le masque et le tuba vissé sur la tronche, vous avez l’impression de faire une visite dans un recoin sombre et glauque d’une ville ou tout les soulards du coin viennent se soulager… charmant, oui je sais. Mais le blog est là pour tenter de vous restituer au mieux ce que l’on ressent. Donc et pour résumer, le paradis à une vague odeur de chiotte !

Mais bon, il est temps de plonger… Et là, c’est la baffe.
Tu entre chez eux ! Chez qui ?
Chez les habitants de la grande barrière, et ce n’est pas rien. Les récifs coralliens sont généreux de formes, de couleurs, de textures, et le refuge qu’ils apportent à toute une vie grouillante n’est pas moins varié et coloré.
On ne sait ou regarder, tant le regard s’émerveille de tout ce qu’il lui est offert. De coraux minuscules aux plus énormes « boules » de plusieurs mètres de diamètre. Rond ou tel des branches d’arbres, d’assiette, ou de spaghetti, de sculpture d’art moderne aucune forme n’est oubliée. Nous sommes entre zéro et deux mètres. Le soleil n’a aucun mal à traverser une si fine couche d’eau, du coup les couleurs éclatent comme un feu d’artifice. Des bleus, des oranges, des rouges, des jaunes, des verts, mais pas comme vous avez l’habitude de les voir. Effet de la distorsion du spectre lumineux par l’eau probablement.

Pour ceux qui plongent, ils connaissent cela, mais pour tout les autres… Avec vous déjà entendu, voire même pensé au bruit fait par un « troupeau » de poisson divers qui « broutent » le corail ? C’est incroyable d’écouter ce que Cousteau appelait à tort « le monde du silence ». Dès que vous entrez dans cette ville sous-marine grouillante de vie, vous êtes happé par l’effervescence qui y règne et qui n’a rien a envier à nos centres villes. Némo reste prudemment dans 30 centimètre autour de son anémone préférée. Il peut d’ailleurs lui être fidèle à vie !
Des poissons perroquets paradent, l’heure est aux amours ! A noter que ce superbe poisson ne doit pas son nom à ses couleurs chatoyantes comme on pourrait le croire. Il tire son nom de sa bouche qui ressemble à un bec et, est extrêmement puissant. Les poissons lapin, toujours en couple, les fusiliers en bataillon comme il se doit. Dori en danseuse synchronisée, tant il est vrai que ces poissons ce déplacent « comme un seul homme ». Long Tom, un poisson argenté long et fin qui nage a des vitesses étonnantes. Il va si vite que parfois on le voit sortir de l’eau et voler au dessus sur plusieurs mètres. Nous avons vu des dizaines de sorte différente, tous magnifique, mais je veux terminer par un habitant qui n’est pas un poisson, mais un mollusque. Il avait la réputation légendaire et fausse, de retenir les plongeurs au fond de l’eau et de les noyer.
Il en serait bien incapable, même s’il le voulait. Nous l’avons vu dans si peu d’eau, qu’il suffirait au plongeur de se lever pour respirer. Celui dont je parle est le bénitier géant. Un mollusque qui peut atteindre une taille et un poids impressionnant. Le plus gros que nous avons vu devait faire la taille d’un môme de dix ans roulé en boule ! Ce coquillage est de toute beauté. Ouvert de plusieurs centimètres, il montre des couleurs violet foncée et de petites boules orangées, système d’œil primitif. Nous avons essayé de capturer des images de tout ça, pour vous les faire partager, mais nul doute que les plus belles resterons dans nos mémoires. Un semi submersible nous permettra de faire une ballade « plus profonde » nous montrant pas grand chose de plus que ce que nous avions vu en snorkling. Seule surprise supplémentaire, une tortue d’un bon mètre de diamètre, posée au fond à 4 ou 6 mètres.

Après tout ça, difficile de revenir à l’air libre, hormis la fatigue de près d’une heure trente de snorkling non-stop !

Sur le chemin de Cairns, nous avions fait un stop, via ferry, sur Magnetic Island. Un petit ilot sympathique avec ballade et détente. C’est au cours d’une de ces ballades que nous avons entendu un râle. Comme un félin qui donne de la gorge quant un truc lui plait pas. Nous savions bien qu’il ne s’agissait pas d’un félin, mais nous cherchions à connaître l’origine de ce bruit. Et soudain je l’ai vu, perché sur son arbre et ce râle, qui n’était autre qu’un ronflement, était le bruit d’un koala. Dérangé ou en plein trip des substances toxiques de son plat unique et préféré, il se mit à bouger en relevant sa tête pour la mettre complètement en arrière. Il fit alors sortir de sa gorge un cri guttural assez comique.

Nous avons quitté le Queensland pour les territoires du nord. De Cairns, avion direction Darwin. Là ce qui nous attends, c’est un reptile préhistorique ! Mais ceci est une autre histoire…



  

jeudi 18 septembre 2014

Abécédaire

Et non alphabédaire comme je l’ai entendu de quelqu’un dont je tairai le nom, et avec qui je suis en ce moment !

A comme :
·      Australie et Aborigène, le second étant le seul vrai habitant du premier, le reste comme justement dit par notre guide aux Whitsundays (rien à voir avec un dessert du Mac Do), donc le reste c’est la plus grande ile du monde peuplé de 23 millions de fous ! Ce n’est pas moi qui vais le contredire.

B comme :
·      Boomerang, s’il revient c’est bon, s’il ne revient pas, cesse de lancer les cintres de l’hôtel…
·      Bush, sorte de no mans land australien ou le boomerang est rarement utilisé… si c’est ton nom, alors baisse la tête ! (la chaussure peut remplacer le boomerang)

C comme :
·      Canne à sucre et le célèbre rhum de Bundaberg. C’est le rhum australien, on s’est arrêté dans cette ville et on a visité sa distillerie. Mais savez vous pourquoi vous ne connaissez pas le Bundaberg Rhum ? Tout simplement parce que la totalité de sa production est consommé ici en Australie… une belle bande de soiffard alcoolique.

D comme :
·      Dingo, je te dis tout suite que t’a plus de chance de croiser Donald !

E comme :
·      Eucalyptus, à la propriété d’éclaircir la gorge. Ici plante qui pue avant consommation par le koala, et après aussi. D’ailleurs si tu vois ce qui sort du dit koala, tu arrêtes les bonbons à l’eucalyptus.

F comme :
·      Fire, ceux que tu trouves tout au long des routes. Des kilomètres de forêts brulées. Nous nous sommes même arrêté vers l’un d’eux ! Juste fumant, par endroit des souches avec de belles flammes. La voiture garée sur le sable, tout autour la noirceur, la fumée, la chaleur, l’odeur acre. L’océan à cent mètres, la rivière à 20 mètres… en plus c’est une zone à croco… ok on file !

G comme :
·      Gazelle

H comme :
·      Hashbrown, tu connais les ricains ? Bon ben ici c’est les même, voilà !

I comme :
·      Iles, comme tout ce qui longe cette magnifique côte. Les Whitsundays, ou comment donner à un peintre du blanc étincelant pour le sable, du vert pour ces forêts denses  et toutes les variantes de turquoise pour donner à l’eau les plus incroyables dégradés de couleurs. Pour la petite histoire, le sable de Whitheaven beach et si riche en silices, que lorsque que tu frotte ton pied dessus, il fait le même bruit qu’un chiffon humide sur une vitre. Ce sable chante !

J comme :
·      Jelly Fish, une vraie sale bête que nous n’avons pour l’instant pas croisée et que nous ne souhaitons pas voir autrement que dans un bocal comme ce fut le cas sur Magnetic Island. Deux belles Jelly Fish box, la fameuse méduse boite, contact vivement déconseillé.

K comme :
·      Koala, spécialement créée pour devenir la peluche de vos enfants, mange de l’eucalyptus sans en avoir l’odeur…dommage !
·      Kangourou, quant tu le vois sauter avec ses pattes puissantes et sa souplesse de réception grâce à cette queue balancier robuste, forcéement comme homme cela laisse songeur ;)
·      Kookabourra, oiseau trapu, puissant, facile à observer, mais très dangereux si tu es une souris de 5cm de long !


L comme :
·      Left… Keep Left ! ça à moindre d’être aveugle, difficile de passer à côté !

M comme :
·      Marsupiaux, et y en a une ribambelle de sorte et de toutes tailles. Très fréquent sur le bord des routes… de 50cm à 1,60m, on a compté jusqu’à plus de 5 carcasses de kangourous au kilomètre. Soit un tout les deux cent mètre, et ça parfois sur 20 à 30 kilomètres.

N comme :
·      Nature, ici elle garde encore un côté sauvage, authentique et odorant !

O comme :
·      Ornithorynque, sauf appartenir au National Geographic, aucune chance de voir cette bestiole dans la nature. Fort heureusement certain zoo te permettent de l’admirer. Les 30 à 40 centimètres les plus étonnants de la création !

P comme :
·      Perroquets, des plus grands aux plus petits. Cela dit, si tu à ta chambre à côté d’un arbre bien placé, tu vas souffrir. Que ce soit 30 à 50 Lori dans l’arbre, ou un seul Cacatoès, t’a grasse mat’ est flinguée.

Q comme :
·      Queensland, le soleil state ici, la floride US quoi ! Croco compris ! En fait quant on dit que le soleil tape plus fort ici, c’est vrai. Un simple 25C° vous donne l’impression de cuire littéralement.

R comme :
·      Rapaces, qui apprécient beaucoup la route, les voitures, et les marsupiaux, ça tombe bien pour eux !

S comme :
·      Salty, crocodile de mer, énorme, dangereux et excellent en friture.
·      Short Black et non black short comme je l’ai dit plusieurs fois et qui fait bien rire l’autochtone. En fait l’expresso local, très fort et souvent très amer, impec pour un réveil à 6h30.

T comme :
·      Taon, pour le moment, l’animal le plus agressif et obstiné que nous ayons rencontré, saleté de femelle !

U comme :
·      Urluberlu, ou l’archétype de l’australien lambda. Impossible à décrire, il faut venir ici et voir par soi-même

V comme :
·      Vitesse, excès de… Un camion devant moi, depuis près de 10km je cherche le moyen de le dépasser, il m’envoie gravier, poussière et puanteur. Prudent, j’attends le bon moment. Longue rectiligne dégagée, c’est bon. Je passe. Au milieu du dépassement, une autre bagnole pointe le bout de son nez face à moi, j’ai le temps, mais je ne veux pas l’effrayer par un dépassement trop long. Pied au plancher et un bon coup de boost, je passe tranquille. En même temps la voiture d’en face allume son girophare…les keufs ! et merde ! C’est limité à 100kmh et son radar m’a vu à 137kmh, soit un gros excès… Mais sympa, il comprend que j’ai boosté  lorsque je l’ai vu… un sermon et l’affaire en reste là. J’avais besoin d’un australien sympa, heureusement ce fut ce sergent de police !
·      Varans, pas farouche, il faut néanmoins faire attention. La morsure de l’animal est violente et peu filer de sale infection. Il aime les stop à touriste, espérant trouver un peu de bouffe facile.

W comme :
·      Wallabie, comme son cousin, il fait les frais de la route.
·      Woombat, sorte de… je sais pas trop, mini nounours, clebs, enfin un truc mignon et plein de poil. Difficile à voir dans la nature


X comme :
·      X-ing, soit le rail. Ici c’est pour le transport de la canne à sucre que vous aurez le plus de chance de croiser un train

Y comme :
·      Yeap ! Locution facile quand t’a rien compris à ce que l’autochtone te dit !


Z comme :
·      Zèbre, Zébu, je vous confirme, ici y’en a pas !