jeudi 6 février 2014

J'ai toujours trouvé mon cul trop gros, pourtant j'aurai voulu qu'il le soit plus encore

Laure à cette partie de son anatomie, dont elle parle fréquemment et pour diverses raisons, du genre ;

-          J’en ai plein le cul d’être assise dans cet avion.

-          On a eu du cul de ne rater aucun vol

-          D’ailleurs, si on en avait raté un, je lui aurai botté le cul

Je ne vais pas faire le détail fessier des expressions imagées de la damoiselle, mais depuis hier et notre ballade baleinière, il faut constater que son séant en a pris un coup, et pour le coup ce n’est pas qu’une image.

Que s’est-il passé ? Nous sommes partis les trois et deux guides sur un petit hors-bord de 5 mètres avec un 250 chevaux, soit un très gros moteur ! La baie avec ses creux de deux à trois mètres, le boy qui tient la corde à l’avant et le pilote qui fonce. La bateau saute, claque dans un bruit métallique en retombant violement dans le creux suivant. Près d’une heure à cette sauce-là, avec une pluie tropicale au milieu pour agrémenter le tout.

Arrivé sur site, on cherche les baleines, mais pas la queue d’une en vue. A un moment on part en poursuite, mais rien à faire, on les a perdues. Le pilote mais le moteur presque à l’arrêt et on scrute. Pour l’équipage et moi il est assez facile de chercher, mais pour les filles qui n’ont pas la même expérience, c’est plus compliqué. Il faut savoir que repérer le souffle d’une baleine en mer n’est pas aussi facile que l’on peut le penser. Sur une mer d’huile ça va, pas de bruit, pas de houle, pas de vent, il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles, car le souffle est puissant et génère un bruit facile à reconnaitre. Quand la mer est agitée, que l’on ajoute du vent et même des pluies tropicales, l’exercice devient bien plus compliqué. Vous montez et descendez de 2 mètres et vous ne pouvez vous fiez au bruit, donc reste le fait de bien ouvrir l’œil et tenter de voir le jet furtif de la baleine.

Après plusieurs minutes, je détecte le geyser et montre la zone à l’équipage. Plein gaz, le bateau vole sur la mer, les chocs sont toujours aussi violents. On est sur la zone que j’ai montré et soudain à 10 ou 15 mètres, deux évents ! Elles sont là ! On va les suivre près d’une heure. Elles plongent et reviennent toutes les 10 à 15 minutes. C’est un mâle et une femelle qui flirtent. Pas de saut de mâle pour faire la cour à sa belle, il est seul sans concurrence.

Après cette longue balade en bateau, nous stoppons au retour sur Cayo Leventado. Voilà un nom qui ne vous dit probablement rien, mais si j’ajoute qu’on la nomme aussi Bacardi Island, voilà qui est plus parlant.

Langouste au grill, et farniente au soleil sur une plage de rêve. Mer turquoise, sable blanc et ciel bleu. Que demander de plus… Sauf peut-être moi en mode boulet !

En enfilant mes palmes, je paume mon tuba qui est emporté par le ressac. Mumu en mode sauveuse plongeuse, qui au bout de dix minutes trouve le tuba égaré par un mètre de fond à 10 mètres de l’endroit où il m’a échappé. Tout va bien, tuba récupéré, merci Mumu. Ne reste plus qu’à m’équiper et y retourner. C’est à ce moment que je m’aperçois que c’est la caméra qui vient de filer dans les eaux ballotées de vague. Durant près de 15 minutes on va chercher un peu partout. C’est pour finir à 20 mètres du lieu de perte et par 2 mètres de fond que mon héroïque Mumu va à nouveau frapper et sortir la cam de l’eau !!! Yes, bravo Mumu et moi je vais faire plus attention now.

Point positif de cette aventure, la caméra est bien étanche, pas de soucis de ce côté-là ! Reste a trouver un truc à filmer…

2 commentaires:

Unknown a dit…

Je vais me trouver une queue de baleine et faire des bons dans l'eau, t'auras qu'à filmer ça!!

Unknown a dit…

Rhaaaa boulet!!! Ca y'est Mumu plonge :)